Au-delà des Frontières



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Sorcière blanche

Smilla a été enlevée par la fameuse Sorcière Blanche qui l’a emportée dans sa hotte. Miki, son père, ne sait que faire. Un mystérieux garçon-au-sourire va proposer de la retrouver et de la ramener. Tout le monde le prend pour un idiot, mais il part au loin sur la banquise, un périlleux voyage l’attend... Un hommage à la culture et au mode de vie inuits. Smilla, fille de Miki, a disparu. C’est Amârsiniôq qui l’a enlevée. Amârsiniôq, sorcière blanche, veut un enfant mais Miki ne l’entend pas ainsi. Pourtant il n’a pas les moyens de la sauver. Anuun, simplet lui, y parviendra avec son étrange sourire placide. L’auteur organise le récit avec alternance de dialogues et de poursuites, de tentatives avortées. Le thème de la sorcière en mal d’enfant parcourt la littérature et Carl Norac s’en empare avec gourmandise. Péripéties, découverte de noms inuits, l’auteur s’est glissé dans l’imaginaire nordique tel qu’il fait rêver depuis Les derniers rois de Thulé ou la littérature du Grand Nord. La dissociation entre corps et âme, figés par le gel, donne une dimension mythique à cette histoire. Sa dédicace à Ghislaine Herbéra, « artiste chamane » est comme une deuxième source d’inspiration. On a vraiment l’impression que l’histoire a été écrite « pour elle ». Fidèle à son style, celui de Monsieur cent têtes, elle semble ici le fusionner avec l’art inuit pour créer des visages mémorables. Anuun, le garçon-au-sourire, a tout d’un innocent de village, un peu « attardé », et pourtant il va réussir à sauver la fillette, belle revanche sur les regards méprisants dont il est l’objet. Souriants ou menaçants, les personnages cernés de noir, figés ou en mouvement, ont une très forte charge émotionnelle. Ils parlent d’ailleurs de ces pays où la limite entre vie et mort, âme et corps, est indécise. Sur des structures traditionnelles avec lesquelles les auteurs jouent avec malice s’invente une belle histoire d’amour, un conte au charme troublant.…