Au-delà de la mort, le conte du Naufragé

RÉSUMÉ

Enfin
Tout est bien qui finit bien
Nous rentrons au Pays.
Nous entamons les manoeuvres d’accostage.
Nous débarquons, enfin.
Notre première pensée en arrivant ?
Remercier le ciel !
Il y a dans ce monde des forces qui nous échappent
C’est grâce à elles que nous sommes de retour.

C’est l’histoire d’un navire égyptien, d’une traversée qu’on croit maîtriser, c’est l’histoire d’une tempête et d’un rescapé, d’un naufragé échoué. C’est une histoire de rencontre, de choix et de foi. Il y a aussi l’histoire de l’histoire : comment le papyrus a été écrit, perdu, oublié, et
enfin retrouvé.

Qui raconte cette histoire ?
Un Égyptien, il y a 4 ou 5 mille ans
Un sujet de Pharaon
Un serviteur modèle
Qui pourtant a le sentiment de n’avoir pas été entendu.
Il revient à la charge. Qu’attend-il ?
Une récompense à la hauteur de son exploit.
L’histoire finit par atterrir sur un papyrus.
L’auteur est connu,
Un scribe royal qui répond au nom d’Aménô,
Fils d’Amény, actif au début de la XIIe dynastie,
Environ 2000 ans avant JC.
Puis le papyrus tombe dans l’oubli
Jusqu’en mille huit cent quatre-vingt.

À PROPOS DES AUTEURS
Eddy Devolder

Auteur de Au-delà de la mort, le conte du Naufragé

Eddy Devolder est né à Bruxelles en 1952. Son activité se partage entre l'écriture, le journalisme et l'enseignement de la littérature à l'Académie des Beaux-Arts de Tournai, ainsi qu'à La Cambre. Depuis 14 ans, il participe à l'Académie internationale d'été comme conseiller artistique de la section 'arts plastiques'.Il réalise également des peintures-dessins, travaux autour de l'écriture. Il signe différents récits : L'homme qui regardait le ciel (Jacques Antoine), Ce rien de souffle qui n'appartient qu'aux dieux seuls (Labor), La petite maison au bord de l'eau (Daily-Bul), Les incroyables péripéties d'Estebanico el Mauro (Dumerchez), La Russe (Esperluète), ainsi qu'une pièce de théâtre, Le temps opéra (Dumerchez).Il collabore également aux collections "Conversation avec" des Editions Tandem et "Courts termes" des Editions Vertige Graphic ; il a créé une collection de petites histoires de la grande histoire "Hh istoires", aux Editions Esperluète.
Aimé Mpane

Illustrateur de Au-delà de la mort, le conte du Naufragé

Aimé Mpane est né dans une famille d’artistes à Kinshasa, dans les années 60. Après des études en sculpture et en peinture à l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa, il poursuit son cursus artistiques en Belgique, à l’ENSAV La Cambre. Son travail est profond, engagé. Il interroge et dénonce l’héritage du colonialisme en Afrique. Au-delà des atrocités auxquelles il fait référence, ses œuvres sont avant tout une exhorte à la solidarité, à une empathie collective ; un élan d’espoir, de courage, de résilience. Une voix pour redonner du sens à la dignité humaine. Ses œuvres explorent les liens entre la peinture et la sculpture pour créer des installations multiformes. Il participe à de nombreuses expositions individuelles et collectives partout dans le monde : Bruxelles, Paris, Amsterdam, Allemagne, Suisse, Monaco, San Francisco, Los Angeles, New York, Canada, Japon, Cuba, etc. Son travail a été couronné par plusieurs prix. Aujourd’hui il vit entre le Congo et la Belgique. Il donne des cours à l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Le conte du Naufragé semble commencer par la fin :EnfinTout est bien qui finit bienNous rentrons au Pays.Une fin heureuse, digne des contes pour enfants, qui contraste avec le visage grave et sombre dessiné à l’encre de Chine en regard de ces quelques lignes d’ouverture.C’est que l’histoire du naufragé est loin d’être terminée. En réalité, le voyage ne fait que commencer et se réécrira sans cesse dans l’espace et le temps.Entraînant le lecteur avec lui, le rescapé relate d’abord son aventure après le naufrage d’un navire.Je vous invite même à vous purifier,À vous rincer les doigtsAfin d’avoir les mains propres et du répondantface à ce que je vais vous raconter. Échouant…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:conte - "Au-delà de la mort, le conte du Naufragé"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Spirale à rebours & autres contes mythologiques

Un recueil de contes mythologiques, inspirés…

Légendaire

Jean Claude BOLOGNE , Légendaire , Taillis Pré, 2023, 144 p., 17 € , ISBN : 978-2-87450-212-5Taillé…

Le bleu des rêves

Pour son trente-cinquième ouvrage, la collection « La petite pierre » des éditions La pierre d’alun propose un cahier à spirale rempli de la prose de Nadine Monfils et des illustrations de Kikie Crêvecœur . Les deux artistes devaient se rencontrer car elles brillent d’une même lumière : celle du détournement et de la légèreté certaine. L’univers déjanté de l’autrice est connu de tous ; Monfils s’amuse à triturer un matériau sérieux et documenté pour en façonner (notamment) des polars bourrés d’humour et de vitalité. Crêvecœur, elle, œuvre à capter avec sensibilité des fragments de vie et du monde, et les grave minutieusement… dans des gommes ! Toutes deux partagent une volonté tenace de se dégager de la lourdeur imposée ainsi qu’un tracé singulier hors des sentiers battus. Leur collaboration « évidente » se concrétise dans Le bleu des rêves à la faveur de deux contes. Dans le premier, un vieil homme, bien qu’ayant tout pour être heureux – «  un chat, du soleil en boîte, des nougats et des fleurs qui poussent dans sa télévision  » –, déprime. Son malheur provient d’une disparition inquiétante : un matin, sans crier gare, tous ses souvenirs se sont fait la malle. Ils ne se sont pas cachés au fond d’un tiroir, sous un lit ou derrière les rideaux ; Joseph les aurait retrouvés vu qu’il a retourné toute sa maison à leur recherche. Non… Ils sont partis, sans laisser d’adresse, et leur absence crée un vide immense. Face à son inquiétude, le facteur Timbré conseille alors à Joseph de déclarer officiellement leur perte. De fil en aiguille, il croise un policier mangeur de couscous, une mendiante de cœur, une sorcière tricoteuse, un vendeur de boîtes à souvenirs et une coquette fée zozotante. Reste à découvrir lequel de ces attachants personnages sensibilisera le bon Joseph à la beauté des bulles de savon.La narratrice du second conte, quant à elle, «  n’[a] peur de rien  » et «  ne croi[t] pas au hasard  ». Elle se plaît donc à arpenter les ruelles étroites, mal éclairées, un brin mystérieuses dans lesquelles d’étranges boutiques lui font de l’œil. C’est ainsi qu’un soir, elle pousse la porte d’un intrigant commerce : le lieu ne se matérialise qu’une fois la nuit tombée et ses hôtes jouent parfois les filles de l’air. À l’intérieur, ses yeux se posent d’abord sur un vendeur au costume fatigué, et ensuite sur une multitude de boîtes colorées. «  Il y en avait plein les murs. Rien d’autre. Que des boîtes partout !  » Et que recèlent-elles ? Du temps. Du temps à gagner ou à perdre, c’est selon la perspective adoptée. Mais se vendent-elles ? se méritent-elles ? s’offrent-elles ? s’ouvrent-elles, même ? Pour le savoir, il faudra se rappeler que «  la sagesse s’accroche toujours à la lumière et recouvre le noir de paillettes  »…«  Parce que la vie offre souvent des cadeaux qu’on ne prend plus le temps de voir…  », savourer les illustrations colorées, vignettes et confettis, patchworks et enveloppes, compositions agencées ou tourbillons d’impressions se révèle un délicieux impératif. L’enfance teinte le regard de Crêvecœur et se profile dans un joyeux bric-à-brac où chaque élément se fait sourire et évocation. Elle prolonge d’une façon poético-amusante les histoires fantaisisto-sages de Monfils. Une rencontre qui devait avoir lieu, surtout quand on «  n’[a] peur de rien  » et «  ne croi[t] pas au hasard  »… ! Samia Hammami Une sorcière qui tricote des fruits à suspendre dans les arbres en hiver, une vieille dame qui va porter plainte au poste de police parce qu’on lui a volé sa jeunesse… Passez à la boutique vous acheter des souvenirs si vous n’en n’avez plus! Il y a tout dans cette petite boîte bleue, mais surtout, ne l’ouvrez pas. Les rêves brûlent les doigts des enfants pas sages. Ne tournez pas les pages qu’accompagnent les gommes délicieuses…