« Auteur à succès de la série policière Caroline Baldwin, le Belge André Taymans livre un étrange roman noir digne des récits graphiques de la défunte revue (À Suivre), dans la lignée fantasmagorique de Comès. Le climat de superstition de cet album cosigné par le romancier bruxellois Patrick Delperdange égare le lecteur dans les manipulations de la raison. » – Daniel Couvreur, Le Soir
Édité à l’origine en noir et blanc dans la prestigieuse collection Roman de Casterman, cet album a reçu le « Grand prix du meilleur dessin » décerné par la Chambre belge des Experts en Bande Dessinée en 2005.
Première édition
Éditeur : Casterman
Date : 2004
Format : Livre
Éditeur : Place du Sablon
Date : 2015
Format : Livre
Auteur de Assassine
Illustrateur de Assassine
Les Saisons de la vie : Accordailles (tome 1)
Si filles et garçons se côtoient parfois jusqu'à l'âge du catéchisme, après, c'est le gouffre ; le gynécée d'une part, l'atelier ou le chantier d'autre part. Quand ils sont en droit de se revoir, ils sont devenus des étrangers parfaits ; la gamine à qui on crêpait le chignon à la sortie…
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…
Corinne Mayère est une salariée pas très motivée d'Edéf qui décide d'écrire…