En 1475, dans le Quercy, au sortir de la guerre de Cent Ans, le prieur de l’abbaye de Neule vient de décéder. Le frère chargé de la toilette mortuaire découvre sous la bure le corps d’une femme. Effarement ! Deux moines bénédictins, frères Foulques et Asfeld, sont chargés de l’enquête. Ils relèvent des indices, remontent des pistes, se perdent en conjectures et mettent au grand jour un monde complexe d’intrigues, d’amours illégitimes et de disparitions inexpliquées. De surprises en soupçons et en déconvenues, on côtoie des figures romanesques fortes, telles, pour ne citer qu’elles, Mascaroze la Maure que l’on soupçonne de quelque sorcellerie et Zébélie, cette petite demoiselle, mariée à treize ans, qui n’a pas toute sa tête et s’adonne à une tapisserie sans fin. Dans ce thriller moyenâgeux, Myette Ronday, d’une écriture évocatrice et séduisante, recrée avec une belle érudition toute une époque dans son atmosphère embrumée d’obscurantisme et de folie, en même temps qu’elle nous tient en haleine jusqu’à la dernière page, où l’étonnant mystère nous sera dévoilé.
Auteur de Arnal et la gauchère
Les Navigateurs de l’infini, précédé de Les Xipéhuz
En deux récits emblématiques parcourant quarante ans d’écriture, ce recueil propose une synthèse de l’imaginaire scientifique de J.-H. Rosny aîné. Dans le lointain passé des Xipéhuz, il imagine la rencontre entre des peuplades préhistoriques et une forme de vie non-organique d’une saisissante altérité. Dans le futur stellaire des Navigateurs de l’infini et des Astronautes, il décrit les premiers voyages de l’Homme sur Mars. À la tête d’une œuvre visionnaire et intemporelle, Rosny aîné déploie ainsi son imaginaire dans le temps et dans l’espace pour interroger notre place dans l’univers. L’auteur y pose les bases d’une réflexion audacieuse sur l’humanité, sa singularité et son devenir. Un ensemble de questions au cœur de la science-fiction à naître et dont il apparaît aujourd’hui comme un des pères fondateurs.…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…
Trône, au rang des nouveautés de la rentrée littéraire, Nos vendredis , premier roman de…