Dans le cadre de la prochaine campagne « Lisez-vous le belge ? » qui s’étendra du 1er novembre au 6 décembre, le PILEn (Partenariat Interprofessionnel du Livre et de l’Édition numérique), en partenariat avec l’ABPF (Association belge des professeurs de français), les AML (Archives et Musée de la Littérature), Espace Nord et Objectif plumes, invite les enseignants et enseignantes de français à participer avec leurs classes à cette grande fête du livre belge. Vous recevez…
Sac à puces (tome 2) : Chauds les marrons !
Le grand marronnier plusieurs fois centenaire qui se trouve au milieu de la cour d'école doit être abattu. Margot et Sac à puces décident alors d'organiser un mouvement pour la protection de l'arbre.A l’école du grand marronnier, certains parents s’inquiètent des méthodes de la maîtresse de Margot : il semblerait qu’on ne fasse que jouer et s’amuser. Mais que diraient-ils s’ils savaient que, en plus, Margot a emmené en classe Sac à Puces, un chien bien coquin qui s’amuse en permanence ? Sac à Puces, lui, profite de sa nouvelle vie d’élève de la classe et se cache la nuit dans le grand marronnier de la cour de récréation. Et, de sa cachette, il entend un jour le projet de détruire l’arbre. Il n’en est pas question ! Les élèves sont tous bien décidés à sauver l’arbre. Mais peut-on vraiment nier que l’arbre est dangereux ? Dans cette bande dessinée, rééditée chez L’Ecole des loisirs, le comique est omniprésent. Au sein de la famille nombreuse de Margot, les scènes de la vie quotidienne sont en effet pleines de détails amusants. Quant aux personnages, un brin caricaturaux, ils créent des gags à chaque bulle et le plaisir de se moquer grandit au fil des pages. Les rebondissements permanents garantissent un rythme dynamique tout au long de l’histoire, qui permet aussi de réfléchir à la destruction des arbres, à l’écologie et au recyclage. Cette histoire de Sac à Puces devrait ainsi grandement amuser tous…
Rarement un oisillon a été aussi beau. Plumage duveteux bleu turquoise pâle, aigrette et longues rectrices d’une teinte identique plus soutenue, bouille ronde avec d’énormes yeux marron myopes derrière des lunettes cerclées, bec tout sourire. Dans sa salopette jaune pompier, Jacques a tout pour faire craquer. Son doux regard, ses mines attendrissantes, la gentillesse qui émane de lui aussi soyeuse que ses plumes… Quel magnifique héros ! Quentin Gréban l’a créé avec les mêmes traits précis qui rendent une texture particulière à tout ce qu’il représente : tissus, pelages, matières, etc. Mais dans ces illustrations pleines de couleurs vives, incroyables de perspectives et de jeux de lumière, riches de courbes et de détails, c’est avant tout l’expressivité des personnages qui éblouit : on fond pour chacun d’eux, du hamster à la lapine, en passant par la cygnesse et l’ourson en peluche. Joie des yeux et émotion à chaque tableau. Nous sommes à la veille d’un grand moment, celui du spectacle préparé depuis des semaines par les élèves de madame Élodie : « Du décor aux costumes, ils font tout avec leurs petites pattes. Ça coupe, ça colle et ça bricole. C’est sûr, les parents se croiront dans la mer des Caraïbes. » Cette année, à l’abordage, moussaillon ! , les pirates sont à l’honneur. Sur scène, pieuvre, requin, crabe, corsaires partent à l’aventure pour sauver une princesse en détresse retenue sur une île par un méchant dragon. Et Jacques aurait tellement aimé incarner le Capitaine Barbe Noire et délivrer Lulu, l’élue de son cœur… À la place, le rôle de la vague lui a été attribué, ce qui le peine à vrai dire un peu. Heureusement, sa maman sait trouver les mots pour le réconforter : « […] le rôle de la vague est aussi très important ! C’est elle qui fait avancer le bateau des pirates. Et toi, tu es la plus belle vague qu’on ait jamais vue ! »Elle n’a pas tort… Lors de la représentation, Jacques, en plus d’incarner la vaguelette, montrera une camaraderie généreuse envers le pauvre Guillaume qui, pris par le stress, se verra englouti par le trou noir tant redouté des acteurs. Le public s’en rendra-t-il compte ? Peut-être pas… Maude De Bel , dans Le pestacle , propose une histoire d’humilité et de solidarité, de chaleur et de bienveillance. Le texte ravira et inspirera les enfants qui se rappelleront, avant de monter sur les planches de leur prochaine fancy-fair, les encouragements de la maîtresse Élodie : « N’oubliez pas de sourire […] Je suis fière de vous, vous allez être super, mes chéris ! Et le plus important : ON S’A-MU-SE ! » Et, plus essentiel encore, que tout le monde a sa place dans la vie, son rôle à jouer dans le monde… Samia Hammami Plus d’information Dans la classe‚ c’est l’effervescence: c’est bientôt le jour du grand spectacle! Dans sa chambre‚ Jacques répète tous les soirs. Il est prêt! Mais la veille du grand jour‚ il n’arrive pas à dormir‚ il a le trac. Et s’il se trompe? S’il tombe? Et puis‚ il faut bien dire que lui‚ il aurait quand même préféré jouer le rôle du capitaine Barbe Noire‚ pas celui de la vague! Heureusement‚ même une vague peut se révéler importante!…
Paco est nouveau dans la classe de Claire. Les deux enfants ne tardent pas à se lier d'amitié et leur différence de couleur ne les…