Auteur et illustrateur de Amoureux
Né en 1963 à Avennes en Belgique, Emile Jadoul est auteur et illustrateur. Diplômé en arts graphiques à l'Ecole supérieure des Arts Saint-Luc de Liège en 1986 et d'illustration en 1989, il a publié plus d'une septantaine d'albums pour la jeunesse, principalement aux éditions l'Ecole des Loisirs-Pastel et aux éditions Casterman.
Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2006, 2008, 2013 et 2022 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2018Kiki le cochon demande à la girafe, à l'abeille, au poisson, au crocodile
s'ils veulent être leur amoureux.
Anne Herbauts refuse de dissocier le processus d’illustration de celui…
La forêt est en feu, mais impossible de réveiller Pompier, alors Pin-Pon, le courageux…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…