Amore : Amours à l’italienne





À PROPOS DES AUTEURS
Zidrou (Benoît Drousie)
Auteur de Amore : Amours à l’italienne

Zidrou, de son vrai nom Benoît Drousie, habite Bruxelles. D'abord instituteur, puis illustrateur, il est également concepteur de jeux et auteur de bandes dessinées.

David Merveille
Illustrateur de Amore : Amours à l’italienne

L’univers de David Merveille est empreint d’insolite et de fantaisie, la fraîcheur de son style et le choix de ses couleurs lui ouvrent des perspectives tant à destination des enfants que dans la publicité. Il privilégie un style graphique simple sans être simpliste et nous invite à la rêverie, dans cet univers magique et ludique qui lui est propre. David Merveille est auteur de nombreux albums pour enfants - ‘Blanchette la vache sans taches’ est édité alors qu’il est encore étudiant à la Cambre -, d'affiches (la Foire du Livre de Bruxelles 2000, Fureur de lire, Salon de l’Auto), d’illustrations hebdomadaires de nouvelles (La Libre Belgique) et d'illustrations publicitaires en France et en Belgique. Il réalise aussi des couvertures de livres, dont la ‘Toinade’ d’Arthur Masson. Depuis 1996, il est représenté par illustrissimo (Agence de conseil en illustration) et enseigne à l’Institut Saint Luc de Bruxelles.



NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

David MERVEILLE et ZIDROU, Amore. Amours à l’italienne, Delcourt, 2021, 128 p., 20,10 € / ePub : 13.99 €, ISBN : 9782413011224Pour son entrée dans le monde de la bande dessinée, l’auteur et illustrateur David Merveille s’est associé à un scénariste aguerri, son complice de longue date Zidrou. Avec Amore, le tandem nous emmène en Italie.L’album est sous-titré Amours à l’italienne, au pluriel : ce ne sont pas moins de neuf variations sur le même t’aime qui se déploient au fil des pages. Encadrées par un prologue et un épilogue qui mettent en scène un auteur de romans sentimentaux venu chercher (et trouver) l’inspiration à la terrasse d’un café, sept histoires évoquent les différentes…


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Comès. D’Ombre et de Silence

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Au fil des pages rythmées par les dessins de Comès, l’ouvrage nous immerge dans un univers hanté par le non-dit, les forces invisibles, le surnaturel, la magie des forêts, le climat fantastique. Du Dieu vivant (1974) au Dix de der (2006) , Comès créera onze albums évoluant d’un style virtuose, en phase avec les couleurs psychédéliques des seventies, proche de Philippe Druillet, à la décantation de formes menant de l’archipel de la couleur à l’alchimie du noir et blanc dont Comès est l’un des sorciers incontestés. Après les femmes-fleurs, les hommes-papillons, les voyages galactiques d’un space opera initiatique truffé de références cabalistiques, Comès qui fut aussi musicien de jazz, percussionniste, emprunte un premier tournant esthétique avec L’ombre du corbeau qui évoque, comme il le fera dans son dernier album Dix de der , la guerre 14-18 qui fit rage dans les Ardennes. Sous l’influence d’Hugo Pratt avec qui il nouera une fidèle amitié, son style s’épure. 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