Afrique, Afrique


RÉSUMÉ

L’épopée du continent noir, narrée par un écrivain qui y a vécu, servi, aimé. Comme dans ses récits précédents _ La Mort des autres, Baptiste et le sanglier _ ce petit-fils de maître sabotier et fils de paysan d’Ardenne vibre d’une double sensibilité: terroir ardennais d’où il tire son héros, Léopold Chauvaux; Afrique des plateaux où il servit très jeune avant de la parcourir en tous sens pour la raconter comme journaliste, puis comme romancier.

Chauvaux était l’un de ces deux ou trois mille administrateurs qui depuis cent ans, de Saint-Louis du Sénégal à Sainte-Marie de Madagascar, pacifiaient le sommeil des dix mille tribus d’hommes noirs:  » A chaque aube, ils recommençaient, silencieux, le plu formidable exploit accompli par l’homme d’Europe à travers les siècles. Le plus secret. Le plus glorieux. Sans armes. Sans indulgences plénières…  » Mais l’Afrique de l’an 1959 a condamné le blanc à mort. Chauvaux, Ira, la femme qu’il aime, Matshyali, le grand chef noble, et les Batutsi, géants livrés à la révolte des serfs, marchent sans retour vers les noces de sang de la lunaison de Nzeri. Six mois plus tôt, Amata, la Lune du Lait au pays des vaches sacrées cher à Kessel, ne promettait pourtant qu’amour et beauté…
Un quart de siècle après les soubresauts de la décolonisation, voici le grand roman des nostalgies africaines.



À PROPOS DE L'AUTEUR
Omer Marchal
Auteur de Afrique, Afrique
Natif du signe du Taureau, fils de laboureur, petit-fils de sabotier, au 22 avril 1936, à Ochamps, aux sources de la Lesse dans le bassin mosan, en Ardenne belge, Léopold Omer Marchal était le cadet d'une famille de 9 enfants. Sa qualité de septième fils lui valut ce prénom de Léopold, le roi des belges Léopold III, qui régnait alors, ayant accepté d'être son parrain selon la coutume du Royaume de Belgique privilégiant les fils de ce rang. Après des études à l'école du village puis chez les frères des écoles chrétiennes à Namur, puis à l'école normale de Liège, il obtint en 1957 à l'école coloniale de Bruxelles le brevet d'agent territorial qui lui permettrait de servir dans les territoires de la belgique d'outre-mer. Comme tel il arriva au Ruanda-Urundi que ce pays administrait sous la tutelle de l'organisation des Nations unies. De 1958 à 1962 il apprit au contact des Batutsi de l'actuel Rwanda son métier d'homme. L'indépendance des colonies mit fin à cette ébauche de carrière, à la suite de quoi Omer Marchal devint journaliste, s'adonnant longtemps au reportage international, «de l'Afrique noire à la Chine rouge», selon l'expression du critique du Luxemburger Wort Julien Bestgen, un des meilleurs commentateurs de son œuvre. Sans abandonner complètement le journalisme, qu'il ne pratique plus qu'en auteur de livres, Omer Marchal, passé en 1985 avec armes et bagages à l'édition et à l'écriture, a dirigé à Bruxelles la maison belge des Editions Hatier. Il a construit sa maison, en bois, à Villance, le village de sa famille paternelle depuis 500 ans, au bord de la forêt ardennaise. A la fin de 1992, Omer Marchal a mis fin à sa tâche d'éditeur à Bruxelles. IL est retourné vivre dans le village ancestral de la Haute-Lesse, et y partage son temps entre écriture et édition. En 1994, il a en effet lancé sa propre maison indépendante, Omer Marchal Éditeur. Sa production est toute vouée à l'Ardenne. Omer Marchal s'est éteint le 6 novembre 1996.

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