68, en passant


Et c’est cette atmosphère à la fois irréelle et détestablement réelle qui fait l’époque actuelle. Passants, si vous voulez survivre, traversez-la un mouchoir sur le nez. XX
Révolte juvénile. Qu’en est-il, aujourd’hui, de ce mouvement, de cet amour? Disons quelque chose de ce qui reste de ce qu’on nous en a dit : du gauchisme, des fleurs. Plus beaucoup à ronger, sur cet os à moelle vieilli… sinon, la haine du pouvoir. Je veux dire, une certaine poésie. Et sa récupération mauvaise. Sur les murs de la ville. On ne cesse de nous repeindre la façade. Des chantiers, des trous et des grues, c’est violent à la fin tout ce bruit. Ce boucan terrible. Une capitale qui s’étend sur toute la planète, détruisant nos mémoires, nous laissant orphelins. Plus beaucoup de sable, parce que plus tellement de pavés. Qui, d’ailleurs, nous? C’était tout le problème. En fait, un mauvais rêve. Une voix. Des voix! Irréductibles tissus de secrets à ciel…

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