Noé n’arrête pas de penser à l’état catastrophique de la planète. Il ne peut pas s’en empêcher. Sa meilleure amie Rachel a une idée de génie pour l’aider à aller mieux : tenir un carnet avec des bonnes nouvelles uniquement. Finies les listes à rallonge de ce qui ne va pas, et place au positif. Noé doit désormais remplir son carnet de raisons d’espérer. Et il y en a beaucoup plus que prévu.
Comment concilier sa vie d’ado et son inquiétude pour la planète et pour l’avenir ?
Autrice de 113 raisons d’espérer
L’éco-anxiété ronge Noé, collégien, et l’empêche littéralement de vivre : tout lui est « trop » ! Trop de consommation, trop de risques, trop de déni, en particulier de la part des adultes... Dans ce contexte tendu, Noé tient de longues listes des (bonnes) raisons qu’il a d’être pessimiste. Lui, il attend la fin du monde ; ses parents, quant à eux, ont choisi d’avoir un…
Marie Colot publie un nouvel opus dans la collection « La brève » chez Magnard jeunesse, caractérisée par des textes courts disponibles dans un format à lire et à écouter. Nous découvrons ici le jeune Noé, 14 ans, écrasé par un monde trop angoissant pour lui. Conscient de la grave crise climatique dans laquelle nous sommes plongés, il rédige des listes pour se donner l’illusion de tenir les drames à distance.Empêtré dans une forme de torpeur à cause de la sixième extinction de masse, il est horrifié face à son frère Louis qui vit sa vie d’adolescent insouciant et ses parents qui ont décidé d’avoir un nouvel enfant. Il se sent bien seul avec ses peurs, s’isole de plus en plus de ce qu’il considère comme l’inconscience humaine, il est qualifié…
Clarence Pitz est une habituée des sensations fortes, celles qu’elle génère chez ses lecteurs friands…
Tom est sur le point de devenir père. Toutes les vies ne démarrent pas sur les chapeaux de roues. Certaines vies débutent même carrément mal. Et Tom est bien placé pour le savoir. Flash-back. Tom a sept ans. Il ne vit pas avec ses parents. Sa mère présente une accoutumance à l’alcool. Son père, il ne l’a jamais connu. Après avoir été placé un long moment en institution, il arrive dans une famille d’accueil. Catherine et Bertrand font leur possible pour recevoir cet enfant comme si c’était le leur. Leur fils, Achille, a plein de questions qui lui brûlent les lèvres. Pourquoi dit-on de Tom que c’est un enfant du juge ? Elle était comment sa chambre dans son foyer ? Pourquoi il se tait autant ? Et ses parents, que font-ils, où sont-ils ? La nouvelle cohabitation se passe tant bien que mal, entre les deux nouveaux frères qui doivent chacun faire des concessions pour faire une place à l’autre, et Catherine et Bertrand qui sont, de leur côté, confrontés à l’inconnu. Comment être certain que Tom se sente bien ? Catherine tente de rester positive, coûte que coûte. Elle doit également prendre en charge les visites chez la mère de Tom, visites qui provoquent bien souvent des périodes où le jeune garçon se renferme encore plus. Les jours passent avec leur ribambelle de douceurs et leur cortège de malheurs : un volcan écrasé, de la purée de topinambours, la tête contre le mur, des modes d’emploi inutiles, des colères, la fête des mères, des disputes, des témoins de Jéhovah, une visite inattendue, une fugue, un tram, le vertige… Tom trouvera-t-il sa place dans cette nouvelle famille ? Retournera-t-il auprès de sa mère ? À l’âge adulte, va-t-il reproduire le même schéma familial ? Aura-t-il le cran nécessaire pour assumer ses responsabilités de père ?À travers ce texte adressé au jeune public, Stéphanie Mangez, qui a déjà signé à ce jour une dizaine de pièces, met en avant une réalité présente partout dans le monde. De nombreux enfants, comme Tom, doivent grandir éloignés de leur famille, pour des raisons de sécurité ou de bien-être. Parfois pour un temps court, parfois toute leur enfance et adolescence. Le plus souvent, ces familles d’accueil font partie de la famille élargie de l’enfant. Puis, il y a des pères et des mères qui, tels que Catherine et Bertrand, n’ont aucun lien biologique avec l’enfant mais se proposent de l’accompagner le temps nécessaire sur son chemin pour grandir.Avec des mots tout simples et des situations courantes, Stéphanie Mangez nous plonge dans le quotidien de l’une de ces familles d’accueil. On vit au plus près les craintes, les troubles, mais aussi les joies des uns et des autres. Tom , publié aux Éditions Lansman, est joliment illustré par des dessins de Fabienne Loodts, témoins de la solitude, des angoisses et des espoirs des différents personnages. Émilie Gäbele "La vie, ça ne démarre pas toujours sur les chapeaux de roues d'une grosse cylindrée et il vaut mieux le savoir tout de suite." Tom, au moment de devenir père, ne peut oublier cette phrase : il est bien placé pour savoir combien la vie peut être difficile quand on n'a pas la chance de passer son enfance dans une famille unie. Après avoir été placé en institution dès sa naissance, il débarque dans une famille d'accueil. Achille, son nouveau frère, le bombarde de questions sur son passé. Les parents multiplient les tentatives touchantes et maladroites pour comprendre ce garçon taiseux et établir une communication... Tom, tiraillé entre ces différentes réalités, sera contraint d'affronter son passé pour pouvoir avancer.…