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Notre critique de Plus fort que la hyène

Originaire du Rwanda, le pays des mille collines, la famille du jeune Gato vit à présent en Belgique. Gato était encore très petit quand le médecin a annoncé à ses parents qu'il était atteint de la drépanocytose, une maladie héréditaire du sang – plus précisément des globules rouges – qui provoque des crises de douleur intenses. Une maladie qui impose de boire régulièrement de l'eau, d'éviter le froid et les fortes chaleurs ainsi que les gros efforts physiques. A l'adolescence, le médecin – Gato l'appelle le docteur Globile – lui a proposé de tenter une greffe de moëlle osseuse venant de sa sœur Keza. La greffe a réussi.


C'est l'histoire que raconte Plus fort que la hyène. Et ce titre vient d'un conte raconté par  le grand-père resté au Rwanda. Un grand-père qui a aussi initié Gato à la pratique d'un instrument à sept cordes appelé l'inanga. "Quand tu seras triste ou que tu auras mal, prends-le, fais-le vibrer et surtout parle-lui, il t'écoutera et te réconfortera".





L'édition de ce livre est aussi une belle histoire. Né au Rwanda, l'auteur vit en Belgique depuis plus de trente ans. Il est infirmier spécialisé en oncologie et détenteur d'un master en gestion hospitalière. Mais il a à cœur de "toujours établir un lien entre son métier de soignant et sa passion pour la littérature". Plus fort que la hyène, son troisième roman est publié en partenariat avec la Fondation Saint-Luc de l'UCL. Pour La Cheminante – qui s'intéresse notamment à la littérature contemporaine d'Afrique subsaharienne, du Maghreb, du Moyen-Orient et des îles francophones – cette publication annonce le lancement d'un secteur Jeunesse! (Maggy Rayet)