Image de l'oeuvre - L’enlèvement de Donald Trump

Notre critique de L’enlèvement de Donald Trump

Au crépuscule de son existence, Beth nous relate l’histoire de sa vie, une vie discrète mais utile. Ayant toujours vécu dans un chalet isolé en pleine nature aux confins de l’Alaska, elle a grandi avec une mère soumise et un père trappeur, un homme sans cœur assoiffé de chasse et de sang.

Un jour, son père l’oblige à tuer un de ses lapins, c’est à ce moment-là que Beth se jure de ne jamais suivre les traces de son père et de ne plus jamais tuer un animal, sauf pour sa survie. Elle quitte ses parents à 18 ans pour faire des études de vétérinaire et revient dans le chalet de son enfance après le décès de ses parents où elle ouvre un refuge pour animaux.

Un jour, elle sauve un ourson en détresse au risque d’être blessée et elle ne se rend pas compte que cet événement va changer sa vie. Quelques années plus tard, cet ourson est devenu adulte et vient la retrouver pour lui annoncer qu’elle est élue par tous les animaux pour les aider à tuer l’ancien Président des États-Unis, Donald Trump. Lors de son mandat, il a en effet autorisé à nouveau la chasse des ours, des coyotes et des loups, a accentué l’exploitation forestière et favorisé la recherche de pétrole, ce qui a éradiqué la paix chez les animaux, désormais en danger de mort.

Beth accepte de les aider et se rend à la grande assemblée de la Forêt Invisible où elle découvre la solidarité entre les animaux : tous différents, ils ont conscience qu’ils ne peuvent vivre les uns sans les autres, ils jouent donc chacun leur rôle à leur mesure et se transmettent les informations importantes pour assurer leur survie.

Lors de la grande assemblée entre les animaux, le débat est houleux, entre ceux qui veulent la mise à mort de Donald Trump et Beth qui propose une solution plus raisonnable et éthique. Ariveront-ils à se mettre d’accord et orchestrer le plan sans anicroche ? Parviendront-ils à faire comprendre leur détresse aux humains et la nécessité de ne plus nuire à la planète ? C’est ce que les jeunes lecteurs de 9 à 12 ans découvriront dans ce récit facile à lire agrémenté des illustrations en noir et blanc de Grégoire Mabire.

Séverine Radoux