Notre critique de Le souffle de ma Mamie

Au fond de son armoire, une petite fille découvre un ballon tout plissé. Un restant de fête d’anniversaire, une trace d’un souvenir. C’est sa grand-mère, disparue depuis peu, qui l’avait gonflé. Alors, cette enfant imagine le chemin que pourrait emprunter le souffle de sa Mamie si elle le laissait s’échapper. Au fil des pages, c’est un voyage tout en délicatesse comme une plume qui s’envole qui emporte avec lui le lecteur et ses pensées.


Cet album aborde avec poésie et pudeur les thèmes de la mort, du deuil et du retour à la vie. Il est judicieusement écrit à la première personne du singulier. Ce « je » permet aux plus jeunes lecteurs de s’identifier au personnage. Les teintes dominantes utilisées par Catherine Metzeyer passent des couleurs froides aux chaudes en fonction des émotions véhiculées dans l’histoire. Chaque double page permet également de voyager à travers les yeux de cette petite fille qui va peu à peu laisser reprendre le cours de sa vie après la disparition de sa grand-mère.  (Nathalie Bouillot)