La forêt des possibles est un livre qu'on ne saurait réduire à son synopsis tant son contenu propose de fils rouges. Son cadre? Une école. On y suit Gus, Clara, Karim et Gigi. Quatre enfants qui ont pris l'habitude de se réunir dans le sous-sol. Ils n'y sont pas seuls: c'est là que vit Hortense...
La forêt des possibles / Andréanne Joubert (Québec)
Lansman Editeur coll. Théâtre à vif
42 p. – 2018 . – 10 € ISBN 978-2-8071-0186-9
La forêt des possibles est un livre qu'on ne saurait réduire à son synopsis tant son contenu propose de fils rouges. Son cadre? Une école. On y suit Gus, Clara, Karim et Gigi. Quatre enfants qui ont pris l'habitude de se réunir dans le sous-sol. Ils n'y sont pas seuls: c'est là que vit Hortense. Selon Gigi – à qui cela ne déplairait pas de recevoir plus tard un Prix Nobel – "Hortense est une espèce d'hybride végétal-humanoïde ou végétal avec une conscience". (N'oublions pas que le terme Hortense est dérivé du mot latin "jardin"!) En tous cas, Hortense "communique". Et pour elle, le monde irait mieux si les gens faisaient plus attention à leurs rêves. Un jour des démolisseurs font irruption dans l'école. On ne sait si c'est l'annonce d'une rénovation, d'un déménagement, d'une transformation ou d'une démolition pure et simple. Mais toujours est-il que l'école a un problème. Panique chez les enfants du sous-sol : que va devenir Hortense?
Point n'est besoin de rappeler que La forêt des possibles nous vient du Québec: le lecteur le devine sans peine en butant joyeusement sur des mots inconnus dans notre français d'ici. Une fois de plus, merci à Lansman Editeur de repousser ainsi les frontières de nos yeux et de nos oreilles. (Maggy Rayet)