Nouvelles : suggestions aléatoires | Objectif plumes

Nouvelles : suggestions aléatoires

La nouvelle est parfois présentée à tort comme un genre mineur, notamment en comparaison avec le roman, qui serait alors le genre majeur et principal. Pourtant, de nombreux auteurs pratiquent aussi bien tout autant la nouvelle que le roman. En Belgique francophone, la nouvelle a d’ailleurs donné plusieurs œuvres majeures ces dernières années et connait un beau dynamisme éditorial.

Les recueils de nouvelles présentées sur cette page sont des suggestions générées automatiquement à partir des données encodées sur notre portail. Il se pourrait donc qu’occasionnellement, le même livre apparaisse plusieurs fois ci-dessous. Nous vous encourageons à rafraichir la page pour faire défiler les suggestions. Pour découvrir les recueils de nouvelles que nous recommandons en ce moment, rendez-vous sur la page littérature générale.

Nouvelles de Belgique

La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.«  Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?  », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de  Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et  Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…

Un château, le silence

Myriam Mallié , figure importante et pionnière du travail du conte en Belgique, poursuit…

Cheveux Rouges

Une jeune femme reçoit en héritage les enseignements de sa grand-mère préférée, Nina,…

Vous étiez ma maison

Violaine LISON , Vous étiez ma maison , dessins de Manon GIGNOUX , Esperluète, 2022,…

Novellas

Amateurs de calembours, de contrepèteries et d’humour au Xème degré, ces Novellas d’ Alain Magerotte ont…

Le vampire de Clichy

Ce recueil de nouvelles classé dans la catégorie de la fantasy s’ouvre sur…

La Pologne & autres récits de l'est

Quoi de commun entre des guerres cosmicomiques…

Décollations

Décollations est une fantaisie en prose. Éditions L'Âge d'Homme, dans la collection La Petite Belgique, dirigée…

Fabuleuses cartes au trésor

Butins de pirates enterrés sur des îles mystérieuses,…

Le mouleur de cloches

Sous le prétexte de conter la vie douce et pieuse d'un groupe de parents et d'amis, l'auteur…

Et tous seront surpris

L'effet papillon? Le grain de sable? La nature intrinsèque de l'homme? Qu'est-ce…

Ça ressemble à de l’amour

Ça en a la forme et la couleur, ça en prend le nom parfois et l’air…

Le secret du bonheur

Ce conte est tout autant destiné aux enfants qu'aux adultes, car son…

Restez chez vous ! Portes closes

Il faut nommer pour appréhender. Chaque récit porte ici le titre…

Éloge de la pince à linge

La pince à linge dont il est question dans les aquarelles de Roger Dewint n’est pas d’un plastique coloré ni d’un métal inoxydable ; elle est d’un bois plutôt brun clair (dans une gamme de couleurs se déployant du beige jaunâtre au gris terne), tendrement enserré et mordu par un ressort conférant à la fois unité et mobilité à ses deux bâtonnets façonnés. C’est celle qui est abandonnée sur un fil ou qui se repose au fond d’un seau après avoir rempli sa fonction de fixation ; celle qui obture les narines d’un personnage de bande dessinée face à une odeur intolérable ; celle qui se colle dos à dos avec ses copines et termine en sous-plat de « fête des pères » ou en bricolage plus élaboré à la façon François Pignon. C’est celle-là que l’on retrouve dans chacune des illustrations de Dewint ainsi que dans la première des deux nouvelles d’Ève Caligaert.  Elle aurait pu être disséquée et sur-qualifiée dans un poème pongien, elle se fit muse des Quatre Barbus qui retracèrent (sur l’air de la Cinquième beethovénienne) son invention, et elle inspire ici « Les Origines de la Pince ». Car son apparition est aussi multiple que mystérieuse : Chine, Égypte, Nouvelle-Zemble, Angleterre, Europe centrale, Japon, Colombie britannique, Carpates ? De tous temps et sous toutes les latitudes, ce petit objet (sacré ou quotidien ?) a traversé et symbolisé les civilisations. Et son potentiel est encore loin de se tarir : «  […] les chercheurs d’aujourd’hui, à l’affût d’innovations et de découvertes pour maintenir l’équilibre de la planète, se sont penchés sur les possibilités inexplorées qu’offre la pince à linge […] Mais il est trop tôt pour en parler, les brevets n’ayant pas encore été déposés. Par respect pour ces savants, nous nous voyons tenus au secret.  »«  J’ai de la chance, beaucoup de chance. Je vis dans une maison où l’on aime les chats. Je peux dormir seize heures par jour et m’éclipse la nuit sans qu’on y trouve à redire.  » Assurément, c’est une heureuse existence que mène le protagoniste du second texte du recueil : le félin de Elle et Lui. Elle est la femme de Lui, qui se verra attribuer un Nom (connu dans son pays comme à l’international) après des années de «  travail de bœuf, de vraies charrettes  », dans la solitude de son bureau rempli de crayons, de papiers, de doutes et de rêves. Ce succès, «  notion abstraite qui ne vous laisse plus paix  », bouleversera le bonheur tranquille de la fermette et détraquera par ailleurs «  la foutue pendule qui avait un mécanisme remarquable  ». La ronron-thérapie fera-t-elle des miracles ? «  Je n’ai pas le courage de vous l’expliquer  » dirait notre félin en fermant les yeux… À vous donc…

Restez chez vous ! Portes closes

Il faut nommer pour appréhender. Chaque récit porte ici le titre…

Contre la tactique de l’horloge

Ne pas se laisser décourager par le texte un peu simpliste de la quatrième de…

Un trou dans la mémoire

Le texte qui ouvre le recueil de nouvelles de Virginie…