Nouvelles : suggestions aléatoires | Objectif plumes

Nouvelles : suggestions aléatoires

La nouvelle est parfois présentée à tort comme un genre mineur, notamment en comparaison avec le roman, qui serait alors le genre majeur et principal. Pourtant, de nombreux auteurs pratiquent aussi bien tout autant la nouvelle que le roman. En Belgique francophone, la nouvelle a d’ailleurs donné plusieurs œuvres majeures ces dernières années et connait un beau dynamisme éditorial.

Les recueils de nouvelles présentées sur cette page sont des suggestions générées automatiquement à partir des données encodées sur notre portail. Il se pourrait donc qu’occasionnellement, le même livre apparaisse plusieurs fois ci-dessous. Nous vous encourageons à rafraichir la page pour faire défiler les suggestions. Pour découvrir les recueils de nouvelles que nous recommandons en ce moment, rendez-vous sur la page littérature générale.

Le nanti et l’usurpateur

Tristan LEDOUX , Le nanti et l’usurpateur , Sans escale, 2024, 180 p.,…

Belgiques

La collection «  Belgiques  » des éditions Ker poursuit son auscultation d’un pays multiple,…

Eddy grandit

Dans la féérie du printemps, une femme trouve un tout jeune oisillon par terre et…

L’instant du silence

Tout autant que la parole, le silence est multiple. Il peut inaugurer un rapprochement ou sceller…

Rien n’est rouge

Habituellement, les recueils de nouvelles sont tissés autour d’un thème qui sert…

Nous sommes tous des playmobiles

La collection « Espace Nord » accueille dans son conservatoire…

Fils chéri

Au petit matin, un corps est retrouvé le long des étangs des Pêcheries, à Watermael-Boitsfort. Ses…

En avant Bologne !

Le traité de Bologne sur les universités prévoit que les études durent une année de plus. Qu'est-ce que cette année supplémentaire peut représenter quand on est jeune, mais victime d'une maladie incurable…

Ne pars pas sans moi

C'est la fête pour cette jeune et jolie institutrice qui attend sa nomination dans une école rurale.…

Saperlipopette

De la rencontre entre Juliette Nothomb et la maison d'édition Acrodacrolivres est né "Saperlipopette"…

Temps de femmes

Cinq nouvelles, reliées entre elles par le Temps. Le Temps qui prend des valeurs différentes pour…

Un trou dans la mémoire

Le texte qui ouvre le recueil de nouvelles de Virginie…

Histoires de poche

Oubliez tout ce que vous savez sur le genre de la nouvelle! Principalement écrit dans…

Éloge de la pince à linge

La pince à linge dont il est question dans les aquarelles de Roger Dewint n’est pas d’un plastique coloré ni d’un métal inoxydable ; elle est d’un bois plutôt brun clair (dans une gamme de couleurs se déployant du beige jaunâtre au gris terne), tendrement enserré et mordu par un ressort conférant à la fois unité et mobilité à ses deux bâtonnets façonnés. C’est celle qui est abandonnée sur un fil ou qui se repose au fond d’un seau après avoir rempli sa fonction de fixation ; celle qui obture les narines d’un personnage de bande dessinée face à une odeur intolérable ; celle qui se colle dos à dos avec ses copines et termine en sous-plat de « fête des pères » ou en bricolage plus élaboré à la façon François Pignon. C’est celle-là que l’on retrouve dans chacune des illustrations de Dewint ainsi que dans la première des deux nouvelles d’Ève Caligaert.  Elle aurait pu être disséquée et sur-qualifiée dans un poème pongien, elle se fit muse des Quatre Barbus qui retracèrent (sur l’air de la Cinquième beethovénienne) son invention, et elle inspire ici « Les Origines de la Pince ». Car son apparition est aussi multiple que mystérieuse : Chine, Égypte, Nouvelle-Zemble, Angleterre, Europe centrale, Japon, Colombie britannique, Carpates ? De tous temps et sous toutes les latitudes, ce petit objet (sacré ou quotidien ?) a traversé et symbolisé les civilisations. Et son potentiel est encore loin de se tarir : «  […] les chercheurs d’aujourd’hui, à l’affût d’innovations et de découvertes pour maintenir l’équilibre de la planète, se sont penchés sur les possibilités inexplorées qu’offre la pince à linge […] Mais il est trop tôt pour en parler, les brevets n’ayant pas encore été déposés. Par respect pour ces savants, nous nous voyons tenus au secret.  »«  J’ai de la chance, beaucoup de chance. Je vis dans une maison où l’on aime les chats. Je peux dormir seize heures par jour et m’éclipse la nuit sans qu’on y trouve à redire.  » Assurément, c’est une heureuse existence que mène le protagoniste du second texte du recueil : le félin de Elle et Lui. Elle est la femme de Lui, qui se verra attribuer un Nom (connu dans son pays comme à l’international) après des années de «  travail de bœuf, de vraies charrettes  », dans la solitude de son bureau rempli de crayons, de papiers, de doutes et de rêves. Ce succès, «  notion abstraite qui ne vous laisse plus paix  », bouleversera le bonheur tranquille de la fermette et détraquera par ailleurs «  la foutue pendule qui avait un mécanisme remarquable  ». La ronron-thérapie fera-t-elle des miracles ? «  Je n’ai pas le courage de vous l’expliquer  » dirait notre félin en fermant les yeux… À vous donc…