Nouvelles : suggestions aléatoires | Objectif plumes

Nouvelles : suggestions aléatoires

La nouvelle est parfois présentée à tort comme un genre mineur, notamment en comparaison avec le roman, qui serait alors le genre majeur et principal. Pourtant, de nombreux auteurs pratiquent aussi bien tout autant la nouvelle que le roman. En Belgique francophone, la nouvelle a d’ailleurs donné plusieurs œuvres majeures ces dernières années et connait un beau dynamisme éditorial.

Les recueils de nouvelles présentées sur cette page sont des suggestions générées automatiquement à partir des données encodées sur notre portail. Il se pourrait donc qu’occasionnellement, le même livre apparaisse plusieurs fois ci-dessous. Nous vous encourageons à rafraichir la page pour faire défiler les suggestions. Pour découvrir les recueils de nouvelles que nous recommandons en ce moment, rendez-vous sur la page littérature générale.

Bruits du dehors

Bruits du dehors , le nouveau livre de Nicole Malinconi s’inscrit à plus d’un titre…

Bien fait pour moi

Luc DELLISSE , Bien fait pour moi , Herbe qui tremble, 2025, 134 p., 16 € , ISBN : 9782491462963 Des…

Un château, le silence

Myriam Mallié , figure importante et pionnière du travail du conte en Belgique, poursuit…

Légendes flamandes

Gravures sur cuivre de Luc LafnetElles sont quatre, les Légendes flamandes…

Quelle importance

Michel LAMBERT , Quelle importance , Quadrature, 2024, 124 p., 18 € / ePub : 9,99 € , ISBN…

Quelqu’un à qui parler

Le premier centre de Télé-Accueil belge a été créé à Bruxelles le 9 novembre 1959 par le Chanoine…

En avant Bologne !

Le traité de Bologne sur les universités prévoit que les études durent une année de plus. Qu'est-ce que cette année supplémentaire peut représenter quand on est jeune, mais victime d'une maladie incurable…

L’enfer est à nous

En apparence, une enquête policière, une légende paysanne, une chronique de la drogue,…

Fils chéri

Au petit matin, un corps est retrouvé le long des étangs des Pêcheries, à Watermael-Boitsfort. Ses…

L'histoire extraordinaire de la Famille Hope Souris

Depuis l'arrivée du nuage noir, dehors, tout est devenu terne et triste. L'air est irrespirable. Maman Simone et Papa Léon décident alors de partir. Partir pour ne pas perdre espoir. Mais où iront-ils? Une magnifique histoire d'amour, d'espoir…

Histoires de poche

Oubliez tout ce que vous savez sur le genre de la nouvelle! Principalement écrit dans…

Éloge de la pince à linge

La pince à linge dont il est question dans les aquarelles de Roger Dewint n’est pas d’un plastique coloré ni d’un métal inoxydable ; elle est d’un bois plutôt brun clair (dans une gamme de couleurs se déployant du beige jaunâtre au gris terne), tendrement enserré et mordu par un ressort conférant à la fois unité et mobilité à ses deux bâtonnets façonnés. C’est celle qui est abandonnée sur un fil ou qui se repose au fond d’un seau après avoir rempli sa fonction de fixation ; celle qui obture les narines d’un personnage de bande dessinée face à une odeur intolérable ; celle qui se colle dos à dos avec ses copines et termine en sous-plat de « fête des pères » ou en bricolage plus élaboré à la façon François Pignon. C’est celle-là que l’on retrouve dans chacune des illustrations de Dewint ainsi que dans la première des deux nouvelles d’Ève Caligaert.  Elle aurait pu être disséquée et sur-qualifiée dans un poème pongien, elle se fit muse des Quatre Barbus qui retracèrent (sur l’air de la Cinquième beethovénienne) son invention, et elle inspire ici « Les Origines de la Pince ». Car son apparition est aussi multiple que mystérieuse : Chine, Égypte, Nouvelle-Zemble, Angleterre, Europe centrale, Japon, Colombie britannique, Carpates ? De tous temps et sous toutes les latitudes, ce petit objet (sacré ou quotidien ?) a traversé et symbolisé les civilisations. Et son potentiel est encore loin de se tarir : «  […] les chercheurs d’aujourd’hui, à l’affût d’innovations et de découvertes pour maintenir l’équilibre de la planète, se sont penchés sur les possibilités inexplorées qu’offre la pince à linge […] Mais il est trop tôt pour en parler, les brevets n’ayant pas encore été déposés. Par respect pour ces savants, nous nous voyons tenus au secret.  »«  J’ai de la chance, beaucoup de chance. Je vis dans une maison où l’on aime les chats. Je peux dormir seize heures par jour et m’éclipse la nuit sans qu’on y trouve à redire.  » Assurément, c’est une heureuse existence que mène le protagoniste du second texte du recueil : le félin de Elle et Lui. Elle est la femme de Lui, qui se verra attribuer un Nom (connu dans son pays comme à l’international) après des années de «  travail de bœuf, de vraies charrettes  », dans la solitude de son bureau rempli de crayons, de papiers, de doutes et de rêves. Ce succès, «  notion abstraite qui ne vous laisse plus paix  », bouleversera le bonheur tranquille de la fermette et détraquera par ailleurs «  la foutue pendule qui avait un mécanisme remarquable  ». La ronron-thérapie fera-t-elle des miracles ? «  Je n’ai pas le courage de vous l’expliquer  » dirait notre félin en fermant les yeux… À vous donc…

Pas si seul

Les pages qui ouvrent ce recueil donnent d’emblée le ton : un Syrien vivant depuis peu en Belgique…

Exquises petites morts

Frissons nerveux, étourdissements, syncope. Tels étaient les manifestations…