Sandra de Vivies

PRÉSENTATION
Sandra de Vivies est écrivaine et œuvre dans le champ des écritures d’un réel repeuplé qui, formellement, empruntent tant à la narration qu’à la poésie. Elle expérimente notamment différents protocoles de mise au jour de récits par la photographie (contemporaine ou d’archive), à la croisée de la littérature, des sciences sociales, de l’image et parfois de la danse. Elle a publié un premier recueil de « récits photosensibles », Vivaces aux Éditions La place en 2021, et plusieurs textes et photographies aux Éditions Wildproject et dans d’autres livres collectifs, ainsi que dans les revues SèveBoustroHurle-VentPourtant…  Son deuxième livre et premier roman, La Femme du lac, a paru aux Éditions Cambourakis en janvier 2025 (Bourse découverte CNL, finaliste Prix Première). Dans le prolongement de sa pratique d’écriture et de recherche en « pratique et théorie de la création littéraire et artistique », précédée de quinze années d’expérience dans les secteurs du journalisme et de l’éditorial, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture.
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NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

En novembre 2021, Sandra de Vivies publiait son premier livre : une collecte de récits dits photosensibles réunis sous le titre de Vivaces. L’ouvrage est paru aux éditions La place, une jeune maison d’édition bruxelloise puisqu’elle présente deux titres à son catalogue : Vivaces, bien entendu, et Où est ma maison de Haleh Chinikar. Les éditions La place annoncent qu’elles « accompagnent l’exploration, le doute, les textes qui en portent les traces de même que les formes frontalières ou hybrides : récit texte-image, prose poétique, français mâtiné d’une autre langue, etc. »Sur le plan formel, Vivaces se situe dans la catégorie des textes hybrides puisqu’il suffit d’ouvrir le livre pour s’apercevoir que textes et images cohabitent. Une interrogation toutefois…


Le Carnet et les Instants

La femme du lac est le premier roman de Sandra de Vivies, une autrice ambitieuse, n’ayant pas froid aux yeux. L’histoire en est simple : une narratrice acquiert à Berlin, pour 12 €, une boîte de négatifs photos datant des années 1960-1970. Puis tout part à la dérive, tant au niveau narratif qu’au niveau de la langue, Sandra de Vivies nous invitant à une plongée sensible et historique hors-norme. La narratrice, malgré la différence d’âge et d’époque, s’identifiant à cette femme du lac qui apparait ici et là dans les photos. La narratrice ne pouvant s’empêcher de voir dans cette femme du lac un double d’elle-même.S’en suit une plongée, sans bouée de sauvetage, dans l’histoire, celle de la RDA et de l’Allemagne nazie. Plongée aussi dans le paysage, dans…


Karoo

Recueil de nouvelles, Vivaces de Sandra de Vivies, fait portraits et états de notre monde, passé et présent, en jouant du langage pour aborder la nature végétale et animale, humaine y compris.
Recueil de nouvelles, Vivaces de Sandra de Vivies, fait portraits et états de notre monde, passé et présent, en jouant du langage pour aborder la nature végétale et animale, humaine y compris.
Première publication de la toute jeune maison d'édition La Place, Vivaces regroupent huit courtes nouvelles, ponctuées de photographie en noir et blanc (ces dernières en majorité réalisées par l’autrice). Entre récits texte-image et prose poétique, Vivaces s’inscrit pleinement dans la ligne éditoriale des éditions La Place. camera obscura 1 propose une entrée en matière qui cherche…


Karoo

En misant sur une forme inventive et une ponctuation déstructurée, Sandra de Vivies fait de son premier roman, La Femme du lac, un objet littéraire tout à fait singulier. Un parti pris très marqué pour un récit qui questionne, justement, la norme. Celle que la société nous a imposée, celle qui nous efface, au profit d’une image tronquée. Photographie d’une vie de mensonges, de faux-semblants et de sourires forcés.

L’histoire est celle d’une femme ordinaire, à laquelle tout un chacun pourra s’identifier. Un « je » sans nom, qui au détour d’une promenade à Berlin, déniche sur un marché une boîte de négatifs. Derrière ces clichés d’un autre temps, capturés dans l’Allemagne nazie, une femme dont la silhouette se détache à plusieurs reprises…