Robert Vivier   1894 - 1989

PRÉSENTATION
Robert Vivier (1894-1989) naît à Chênée (Liège) d'un père ingénieur d'origine bourguignonne, et d'une mère liégeoise.Élève de l'Athénée royal de Liège, où il se lie durablement d'amitié avec un jeune homme qui deviendra une autre personnalité des Lettres belges, Marcel Thiry, il entre ensuite à l'Université de Liège, à la Faculté de Philosophie et Lettres.Survient la guerre de 1914-1918. Vivier s'enfuit de Belgique, gagne la France et s'engage dans l'armée belge. Cette expérience tragique, il la fait en restant simple soldat, comme le rappelle le titre de son recueil de récits Avec les hommes. Elle le marque profondément, mais ne transparaît guère que dans ses œuvres en prose.Ses études reprises et terminées, Robert Vivier entre dans l'enseignement secondaire, puis supérieur : il est appelé à l'Université de Liège en 1929. Auparavant, lors d'un séjour d'études à Paris, il avait rencontré puis épousé Zénitta Tazieff, la mère du futur vulcanologue Haroun Tazieff.Entré à l'Académie de Langue et de Littérature Françaises de Belgique en 1950 - il occupe le fauteuil de Maurice Maeterlinck -, il poursuit par ailleurs son enseignement universitaire jusqu'en 1964. À ce moment, il est invité par la Sorbonne pour y faire un cours consacré à la littérature française de Belgique (1964-1967).Fixé dans la région parisienne, Robert Vivier y est décédé, avec la discrétion qui a marqué toute sa vie, en 1989. - Prix quinquennal de littérature 1954

BIBLIOGRAPHIE


PRIX
  •   Prix quinquennal de littérature, 1954-1959


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Comme des millions de combattants de 14-18, Robert Vivier a été durablement marqué par les horreurs du conflit. De cette expérience il a tiré des écrits d’une haute qualité littéraire et aussi d’une singulière valeur morale. Les écrits sur la Grande Guerre de Robert Vivier les reprend aujourd’hui.En décembre 1914, à vingt ans, le jeune étudiant abandonne ses études de Lettres à l’Université de Liège et une carrière littéraire qui s’annonce prometteuse, pour s’engager dans l’infanterie. Il se refuse à toute promotion et reste simple soldat. Dans la boue, le froid, la chaleur, il prend des notes, écrits des poèmes et des textes brefs, il dessine aussi. Cela nourrira les livres qu’il publie par la suite. Ainsi, la partie centrale du recueil La route incertaine…