« Tout a déjà été dit, mais pas par moi » : tel aurait pu être le leitmotiv de Pierre André lorsqu’il écrivait son premier roman, Elle s’appelait Lucía. Le livre, qui parait aujourd’hui dans l’élégante collection « Le courage » (dirigée par Charles Dantzig) des éditions Grasset, raconte une histoire éternelle – celle d’un ravissement amoureux.Victor, une vingtaine d’années au compteur et de vagues projets plein la tête, croise la route de Lucía à Bruxelles. Il est immédiatement séduit. Au détour de leur conversation, elle lui annonce qu’elle n’est que de passage à Bruxelles et repartira bientôt pour Grenade. La rencontre, fugace, est inoubliable pour Victor : quelques jours plus tard, il laisse tout derrière lui, et part à son tour s’installer…