Outil de communication, le langage est aussi, nous prévient d’emblée Olivier Starquit, dans son livre polémique crânement intitulé Des mots qui puent, « un puissant outil de domination ».Le choix des mots, dans la vie politique, n’est jamais neutre, anodin. Ils nous environnent, nous pénètrent, nous orientent, sans que nous y prenions garde.Et l’auteur de nous inciter à la vigilance, la résistance devant ces mots-valises, partout ressassés, déformés, qu’il passe au crible « et parfois au picrate », de gouvernance à peuple. De nous engager au refus de « penser mou sous la férule de la gouvernance ». Car « la bataille des mots est indissociable de la bataille des idées ».Au chapitre Le consensus, Olivier Starquit…