Mehtap Teke

PRÉSENTATION
Née en 1982 dans une famille ouvrière d’origine kurde, Mehtap Teke a grandi dans la ville de Charleroi, en Belgique. Après des études de journalisme et de communication, elle part travailler aux quatre coins du monde, notamment à New York, Tokyo et Singapour, avant de s’installer à Dubaï, où elle vit depuis plusieurs années. Passionnée de littérature depuis son plus jeune âge, Petite, je disais que je voulais me marier avec toi (2022) est son premier roman.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

La rentrée littéraire 2022 accorde une large place aux premiers romans : 90 sur les 345 romans francophones annoncés, selon le décompte de Livres Hebdo. Mehtap Teke est l’une de ces nouvelles plumes à découvrir. Paru aux éditions Viviane Hamy, Petite, je disais que je voulais me marier avec toi conte l’histoire d’un homme qui, dans l’espoir d’une vie meilleure, quitte sa Turquie natale pour l’Europe occidentale.Le roman est presque entièrement écrit à la deuxième personne du singulier : si la narratrice, une jeune femme, raconte l’histoire de son père, elle la raconte aussi à son père. Et retrace le parcours de vie d’un enfant pauvre né en Turquie, retiré tôt de l’école où il excellait. Arraché à ses rêves intellectuels, il est contraint de travailler…


Le Carnet et les Instants

On le sait, un deuxième roman est une étape aussi cruciale qu’ardue pour les écrivain-e-s. Mehtap Teke n’aura guère attendu pour franchir cet obstacle, puisque Au hasard heureux parait un an et demi à peine après Petite, je disais que je voulais me marier avec toi, et toujours à l’enseigne des éditions Viviane Hamy.Intelligemment, l’autrice délaisse, pour ce deuxième opus, le terrain familial et autobiographique qui faisait la substance de son premier livre. Elle plante cette fois son intrigue à New York. S’y rencontrent deux jeunes Françaises expatriées qui habitent le même immeuble et – heureux hasard… – se retrouvent à travailler dans la même boite.J’avais choisi l’exil comme moyen d’apaiser ma souffrance. Depuis mon refuge de l’autre côté de l’Atlantique,…