Louis GOFFIN

PRÉSENTATION
Louis GOFFIN est né en 1940 et réside depuis sa naissance à Athus. Il est marié à Françoise, ils ont deux enfants et deux petits-enfants. Il a fait les Humanités gréco-latines à l'ISMA (Arlon), puis la Licence et l'Agrégation en philologie romane à l'Université catholique de Louvain (UCL), encore située à Leuven.De 1963 à 1972, il est professeur de français, d'histoire, d'esthétique et de culture antique en classes terminales, à l'Institut Ste Anne d'Athus, ainsi que professeur de français et d'histoire à l'Institut de Nazareth à Differt, tous deux, aujourd'hui, intégrés dans l'Institut Cardijn-Lorraine, dont il fut un fondateur et premier président du Pouvoir Organisateur (1995-2001).Il a fondé et présidé le 1er Centre culturel de la commune d'Athus, en 1966.Il entreprend des études de sociologie à partir de 1972 à l'UCL et y entame un doctorat qu'il poursuit et achève à la Fondation Universitaire Luxembourgeoise d'Arlon, nouvellement instituée.Il passe sa thèse de doctorat en octobre 1976 avec comme sujet : «Les changements de mentalité des agriculteurs de la province de Luxembourg, devenus ouvriers d'usine dans la sidérurgie du bassin transfrontalier d'Athus-Longwy-Esch-sur-Alzette». Sa thèse a été éditée aux Editions universitaires de Bruxelles, en 1979. Il a également écrit et publié plusieurs brochures et articles sur ce sujet.Il fait une incursion dans le monde politique, est élu Conseiller communal de la Commune fusionnée d'Aubange et devient Conseiller au cabinet de Joseph Michel, Ministre de l'Education nationale, de 1977 à 1979.Puis il revient à la FUL pour y créer et y diriger l'enseignement de 3ème cycle : c'est-à-dire les maîtrises et le doctorat en sciences de l'environnement. Fonction qu'il assumera jusqu'en 1995. Dans ce cadre, il participe à la création et anime un enseignement de 3ème cycle, transfrontalier et bilingue (français-allemand), en analyse et gestion de l'environnement, impliquant, outre la FUL, les Universités de Metz, Nancy, Luxembourg, Trêves, Kaiserlautern et Sarrebrück.Il est nommé dans le corps académique de la FUL et de l'Université de Dakar, où, en plus de l'enseignement comme professeur-visiteur, on lui confie le rôle de coordonnateur-responsable de l'Institut des Sciences de l'Environnement pour le compte de la Coopération belge (1980-1989). A partir de 1989, il est aussi nommé professeur-visiteur à l'UCL (Université catholique de Louvain) et à l'ULB (Université libre de Bruxelles). Les cours professés dans ces différentes universités, toujours au niveau des troisièmes cycles, sont des cours qu'il a créés : « La problématique interdisciplinaire de l'environnement »; « Les questions d'environnement et de développement »; « La communication en matière d'environnement »; « L'éducation relative à l'environnement ».Parallèlement à son enseignement, il développe et dirige des recherches en pédagogie de l'environnement, traitant les relations nécessaires entre les questions d'environnement et l'éducation en milieu scolaire et extra-scolaire. Sur cet aspect il a écrit et publié deux ouvrages et une trentaine d'articles. Dans le but d'aider les enseignants et les animateurs, il crée à Bruxelles, en 1989, un réseau associatif dénommé : IDEE, « Information et Diffusion en Education relative à l'Environnement », réseau qu'il a présidé jusqu'en 2003, qui est toujours actif, ainsi qu'une revue trimestrielle, toujours vivante, intitulée : « Symbioses », à l'usage des enseignants et des animateurs en environnement.En 1995, il est élu Directeur de la FUL, puis réélu en 1999. En raison des modifications du paysage universitaire européen et des regroupements institutionnels qui s'annonçaient en Communauté française de Belgique, il négocie le rattachement de la FUL à l'Université de Liège. Cela fut réalisé et prit cours le 1er janvier 2004, la FUL devenant le Département de gestion de l'Environnement de cette université sur le campus d'Arlon.Il part à la retraite à ce moment.Depuis, il s'implique davantage dans des activités culturelles, plus particulièrement liées à la musique, à la littérature et à l'histoire régionale.Il est membre et administrateur de l'Académie luxembourgeoise, administrateur de l'Institut archéologique du Luxembourg, membre de jurys littéraires, co-créateur et responsable de la Résidence d'auteurs du Château du Pont d'Oye, à Habay-la-Neuve, administrateur de la « Fondation Jean-Baptiste Nothomb pour le plurilinguisme ».Dans le cadre du Rotary d'Arlon, qu'il a présidé en 2006/2007, comme au sein du Centre de Rencontre du Pont d'Oye dont il est membre fondateur, il participe activement à l'organisation de concerts annuels de musique classique.Il initie et coordonne, avec l'organiste et compositeur Benoît Mernier, un ouvrage collectif sur « La Musique dans la province de Luxembourg », édité en 2011, par l'Académie luxembourgeoise, 313 pages.Ses recherches en histoire régionale lui ont permis de rédiger et de publier plusieurs études ces dernières années :
  • Une histoire de fer et d'acier, in Cahier de l'Académie luxembourgeoise, 21/2005, pp. 5-54.

  • La libération... 65 ans déjà!, édité par le Ciné-photo « Nos loisirs » d'Aubange, 2009, 16 pages.

  • Jean-Lucien Hollenfeltz et la Musique, in Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg, 2013, pp. 26-55.

  • Dans le cahier de l'Académie 26/2014, il a publié 2 articles d'analyse de livres relatifs à la guerre 1914-1918 :1/ sur le livre (1919) de Henri Capon relatif aux massacres de Ethe et 2/ sur le livre (1915) de Pierre Nothomb Les barbares en Belgique.

  • Sur la résistance civile en Belgique, il a publié dans la revue Aux sources du Chiers , 26/2014, un article sur le réseau de résistance La Dame blanche à Athus.