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Jules Flabat   1925 - 1998

PRÉSENTATION
Jules Flabat est né en 1925 à Jodoigne. Malgré un déménagement à Bruxelles dans son enfance, il reste profondément marqué par le wallon de son pays natal. Il entreprend des études à l’école des Arts d’Ixelles, où il devient professeur de publicité, et se lance parallèlement dans une carrière de dessinateur publicitaire chez Solvay.  Son goût pour la littérature s’exprime d’abord en français – il est l’auteur de trois romans policiers et d’une trentaine de nouvelles. Mais son cousin André Dewelle le convainc de s’intéresser à la langue wallonne, pour laquelle naît directement une grande passion.  Principalement auteur de poésie, il produit une écriture simple et sincère, parfois novatrice, notamment lorsqu’il s’essaye, le premier, aux Haïkus – qu’il nomme Haï-Kaï.  Il reçoit le prestigieux prix des Critiques wallons en 1972 pour son recueil Noces d’ârdjint. Il s’investit bientôt pleinement dans la cause wallonne, devenant un membre actif de la Corporâcion des Romans Scrîjeûs avant d’en devenir le président. À ce titre, il coordonne la revue Li Nwêr boton, à laquelle il réserve ses plus beaux textes. Il reste incontournable, même lorsque son association fusionne avec Lès Sauvèrdias d’aviè Djodogne, l’autre association brabançonne dialectale.  Fort de son talent de dessinateur, il publie en 1973 deux bandes dessinées en wallon mettant en scène le personnage de Firin. C’est la première incursion des langues régionales de Wallonie dans le milieu de la bande dessinée. Il ouvre ainsi la voie à Mittéï, puis, plus récemment à François Walthéry et Jacques Raes.  Jules Flabat est également membre des Rèlîs Namurwès et un des chroniqueurs réguliers des « Chîjes èt paskèyes » publiés dans le quotidien Vers l’Avenir. Il anime enfin des émissions dialectales sur une radio locale du Brabant wallon. Il décède en 1998.
BIBLIOGRAPHIE