Jean-François FOULON

PRÉSENTATION
Né à Libramont en 1960 d'un père belge et d'une mère française, Jean-François Foulon a passé sa petite enfance à sillonner les routes de l'Ardenne entre Couvin (l'Eau Noire), Charleville-Mézières (ah Rimbaud !), Sedan, Bouillon (le château de Godefroid) et Paliseul (lieu de villégiature bien connu de Verlaine, qui écrivait : « Au pays de mon père on voit des bois sans nombre. Là des loups font parfois luire leurs yeux dans l'ombre »). Plus tard, il se retrouvera à Liège, la grande ville francophone, cité ardente s'il en est. Après avoir traduit Homère et Virgile sur les bancs du collège Saint Louis, c'est tout naturellement qu'il prend le chemin de la Faculté de Lettres. La Meuse coule à côté et lui permet de rêver. Sa licence en philologie romane ne le conduira pourtant pas vers l'enseignement, comme il l'aurait cru, mais au service financier d'un ministère à Bruxelles. Pour ce jeune homme qui n'aime que les bois et qui ne parle que le français, « monter » à la capitale est un choc, assurément. Il découvre alors qu'il est moins belge que d'autres et que son âme est restée quelque part au bord de la Semois qui vient de France ou le long de l'Our et de la Lesse. Les années passent, trop vite, et comme il veut survivre et refaire le monde, il consacre son temps libre à lire et à écrire. D'abord des articles de critique littéraire dans des revues françaises (Le Journal de la Culture, La Presse Littéraire, Le Magazine des Livres), puis des récits et de la poésie. Marié et père de deux jeunes gens, il vit aujourd'hui dans la province de Hainaut, mais rêve encore avec nostalgie de la forêt ardennaise où il a vu le jour.Site internet