Edmond-Henri Humeau né le
18 août 1907 à
Saint-Florent-le-Vieil, dans le
Maine-et-Loire, en
Anjou, était un
poète et
résistant français.Fils d’un père vétérinaire, il fait ses études primaires à l’école communale avant d’aller d’abord au petit séminaire de
Beaupréau puis, pour dePassionné de poésie dès son adolescence, il devient professeur de français à
Saint-Maurice, en
Suisse. Puis il revient en
France à la fin de
1932. En
1933 il épouse Germaine Duvernoy à la paroisse Jeanne d’Arc… en
Tunisie !Sa vie parisienne l’implique dans de nombreuses activités : rédacteur des
revues littéraires Esprit de
1933 à
1950, La Tour de feu, Arts ou Edma (Encyclopédie du monde actuel - revue suisse), de
1946 à
1951. Il est parallèlement en poste dès
1936 au bureau universitaire statistique jusqu’à sa suppression sous l’occupation allemande en
1940. De
1940 à
1946, en poste au ministère du Travail comme organisateur et directeur de la réinsertion des intellectuels, il vient en aide à ceux que traquent les nazis et l'État français collaborateur. En
1942 il rejoint la Résistance dans le réseau Marco Polo. Il obtiendra pour son action la
Médaille de la Résistance et la
Croix de guerre comme soldat sans uniforme. Il est ensuite attaché de presse au
Conseil économique de
1947 à
1972.
Chevalier de la Légion d'honneur en
1953, il obtient également de nombreuses distinctions sur le plan artistique, tout particulièrement dans la poésie mais aussi dans la peinture abstraite.En
1953 encore il découvre un petit coin de la Provence bas-alpine,
Le Castellet d’Oraison, où il acquiert, en juillet de cette même année, une maison qui devient son havre de paix. Il y reçoit, en vacances, de nombreux amis artistes qui surnommeront cette résidence l’Humeaudière. Il y multiplie les séjours et aménage un bureau-bibliothèque où, travailleur infatigable, il lit, écrit, travaille dans une solitude bien entourée. Fidèle il y vient régulièrement jusqu’à la fin de sa vie.À
Vanves, le
20 juillet 1998, à l’âge de 91 ans, ce serviteur des arts et des lettres s’en va discrètement rejoindre le panthéon des artistes. Et selon ses vœux il repose désormais, modestement, dans le cimetière communal du petit village provençal qu’il a tant aimé.s études supérieures en
théologie, au grand séminaire d’
Angers. Il est ensuite admis au sanatorium pour religieux de
Voirons.
1956 -
Prix Max Jacob, pour l'ensemble de son œuvre
1986 - Grand Prix de Poésie de la
Société des gens de lettres de France, pour l'ensemble de l'œuvre
[2].
Maintenant; Rouge et Cie, 1932 Axonométrique Romand; La nouvelle équipe, 1932 L'amour en tête; Cahiers du journal des poètes, 1934 Marine glaciale; Sagesse, 1936 Horloge au cœur; Vulturne, 1942 Chant du loin de l'herbe; Cahiers de Rochefort, 1942 La vie se fait jour; Confluences, 1945 Déployons le drapeau du monde; La tour de feu, 1951 L'épreuve au soleil; Seghers, 1951 D'ombre câline au buisson; Millas-Martin, 1955 Le neuf du cœur; Millas-Martin, 1956 L'âge des processions; Nouveaux cahiers de jeunesse, 1958 Le médium en feu; La tour de feu, 1958 Que l'ombre soit; A. Henneuse, 1960 Le siècle des migrants; Chambelland, 1965 Le cœur net; Gaston Puel, 1966 La main fulcrée s'est ouverte; Chambelland, 1968 Une fenêtre donnée; Fagne, 1970 Le tambourinaire des sources; Chambelland, 1970 L'univers se fragmente; Plein chant, 1971 L'approche ardente; Rougerie, 1972 Avec privauté; Rougerie, 1985 L'œuvre poétique (éd. des Voirons), reprend pratiquement l'ensemble de ces plaquettes en plusieurs tomes dont :
Plus loin l'aurore, tome I (1929-1936); Editions des Voirons, 1977 L'âge noir, tome II (1937-1956); Editions des Voirons, 1979 Le temps dévoré, tome III (1957-1982);Editions des Voirons, 1982