Édith Henry

PRÉSENTATION
Je respire, j'invente, j'écoute les mots, les miens, ceux de tous et ceux de personne. Rien n'est fixé, juste une page où triomphe l'espace. La poésie est une possibilité, un rythme, une musique, une porosité comme l'était la petite fille aux vers de Pouchkine, Mandelstam, Essenine et de la divine Tsvétaïeva. L'ailleurs dans son impermanence et sa subtilité! Faire le plein et faire le vide, laisser émerger, passer sous le paravent, devenir pulpe et chair, tutoyer le monde et puis s'effacer derrière le verbe qui danse sur l'éphémère de ce qu'il représente. Ephémère éphéméride, des événements d'une vie l'effeuillage, d'un calendrier une aquarelle qui se dessine d'une traite et d'une seule vague cyclique et intuitive. J'aime l'odeur douce-amère de mes jardins après la pluie.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

L’anagramme de sardane, c’est dansera. Un cercle de garçons et de filles, de mèches, allumées par la fébrilité des mains qui bien se tiennent, bras tendus à la perpendiculaire du corps, buste droit et jambes autonomes ; les danseurs se touchent des yeux et se mesurent sur le pavé des places publiques par petits pas syncopés, répétés et synchrones jusqu’au tournis destiné.Sur Cnrtl.fr, il y a cette très jolie citation : « Dans la sardane, quand le cercle des danseurs, aux pieds compliqués et ardents, cesse pour un instant son oscillation énigmatique, fusent les notes aiguës du fluviol, cette petite flûte en os qu’on joue avec une main, tandis que l’autre frappe sur le tambori » (Montherl., Pte Inf. Castille, 1929, p. 607).Cependant, la danse « seins nus »…