L’anagramme de sardane, c’est dansera. Un cercle de garçons et de filles, de mèches, allumées par la fébrilité des mains qui bien se tiennent, bras tendus à la perpendiculaire du corps, buste droit et jambes autonomes ; les danseurs se touchent des yeux et se mesurent sur le pavé des places publiques par petits pas syncopés, répétés et synchrones jusqu’au tournis destiné.Sur Cnrtl.fr, il y a cette très jolie citation : « Dans la sardane, quand le cercle des danseurs, aux pieds compliqués et ardents, cesse pour un instant son oscillation énigmatique, fusent les notes aiguës du fluviol, cette petite flûte en os qu’on joue avec une main, tandis que l’autre frappe sur le tambori » (Montherl., Pte Inf. Castille, 1929, p. 607).Cependant, la danse « seins nus »…