Didier Dumont

PRÉSENTATION
Né le 19 juillet 1940 à Oostduinkerke sur la côte belge, son père fabrique et loue des chars à voile. La mer, la plage et les dunes sont son premier univers. 1942 : les Allemands démolissent sa maison d’enfance et laissent trois jours à la famille pour fuir et trouver un logement à Bruxelles. Éduqué par sa mère qui lui apprend très tôt à lire, écrire et compter, il n’entre à l’école qu’à l’âge de sept ans. De 1960 à 1971, il écrit 8 romans. François-Régis Bastide, Michel-Claude Jalard et Jean Cayrol le reçoivent à Paris. À la mort de son père en 1971, il cesse d’écrire pendant vingt ans. Il est enseignant auprès d’enfants handicapés et caractériels. Tour à tour libraire, secrétaire dans un théâtre, il ne recommence à écrire qu’en 1992. Il vit à Liège depuis 2006. Je suis né comme un mourant est son premier texte publié.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Il est des livres qui résistent aux attentes du lecteur. Impossible des les classer dans un genre, d’y déceler un déroulement convenu, de les résumer en quelques mots. La première publication d’André Dumont en relève assurément. Au fil des pages de Je suis né comme un mourant, le narrateur naît à onze reprises : « dans une cour d’école », « le 13 septembre 2018 », « au bord d’un fleuve », « au bout d’une corde », « derrière un seul barreau », « dans un rond de fumée », « pour [s]e poser des questions », « après [s]es funérailles », « devant sa fenêtre », « avec une phrase pour tout bagage », « comme un mourant ». Autant d’incarnations prétextes à des narrations irréelles, des invocations artistiques, des matérialisations…