Désiré-Joseph d’Orbaix   1889 - 1943

PRÉSENTATION
Pseudonyme de D.J. DEBOUCK
Né à Thorembais-les-Béguines le 27 juin 1889. Inspecteur d'enseignement. Conteur, Poète. Décédé à Uccle le 20 août 1943.
Fils du maître d'école de son village natal, il suivit la voie que lui traçait son père.  Instituteur à 19 ans, il enseigna pendant 11 ans à Saint Gilles, puis passa deux dans le "journalisme"; un an à Paris où il collabora au "matin" et à "l'intransigeant" et un an à Bruxelles où il fut le rédacteur au "soir".
Il devint alors inspecteur de l'enseignement et en 1935 fut nommé par l'Académie, inspecteur linguistique.
Il débuta dans les Lettres en 1909 , par des recueils de contes.
Poète et romancier, il s'est surtout fait connaître par le "Don du Maître", mélange de poèmes et de proses qui évoquent la grandeur et les souffrances de la vie du maître d'école.
Le reste de son oeuvre est marqué du sceau de l'inquiétude religieuse et de l'amour qu'il porte à sa terre natale.
Il fonda une revue littéraire "La Bataille Littéraire", qui fut d'abord un quotidien, puis un hebdomadaire, et enfin un mensuel qu'il dirigea avec Alex Pasquier de 1919 à 1924.
Il obtint deux fois le Prix du Brabant, puis le Prix de la Commune d'Uccle, pour "Ciels perdus"  (1932) et le Prix Edgard Poe pour "Les complaintes de l'absence" (1942).
La commune d'Uccle a inauguré une avenue d'Orbaix, le 24 avril 1955.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

S’il y a en France une tradition littéraire pour évoquer les « Hussards noirs » – expression forgée par Charles Péguy dans L’argent et dans son retentissant pamphlet De Jean Coste –, on en retrouve également une dans les lettres belges, même si l’approche des instituteurs y est a priori moins polémique et politique. Pensons par exemple à l’étonnant Crânes tondus (1930) de Constant Burniaux, galerie de cancres, de naïfs, de malicieux, de rêveurs du dernier rang, croqués par le regard à la fois narquois et bienveillant d’un narrateur qui n’est autre que leur Maître.« Le Maître d’école », quelle appellation, et pour quelle imposante figure ! Mais se concentrer sur ce personnage central de l’enseignement et de l’éducation ne doit pour autant pas…