Denys-Louis Colaux   1959 - 2020

PRÉSENTATION
Né en 1959, père de deux enfants, romancier, nouvelliste, poète. Il dirige une revue de poésie francophone internationale sur internet « Le zèbre international ». Il a reçu quelques prix (dont deux de l’Académie Royale de Belgique : le Prix Polak en 1995 et le Prix de Wever en 1998) et un autocuiseur pour son anniversaire en 1999. En 2002 il a publié L’Arbre d’Apollon (éd. Maelström/Images d’Yvoires), un thriller métaphysique captivant, coécrit avec Otto Ganz et une hagiographie remarquable de Nelly Kaplan Portrait d’une Flibustière (éd. Dreamland). Denys-Louis Colaux livre avec Je hais les poètes (vivants) ! suivi de Circus un cocktail Molotov de compositions lapidaires agrémenté d’une pièce de théâtre pataphysique. L’ouvrage comble enfin l’espace en friche qui séparait le tragique braiement de l’âne de Buridan du retentissant hennissement de Pégase.  
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

« N’oublie jamais non plus d’être seul. Jamais. C’est dans la solitude seulement que le tunnel de ta vie se laisse trouer par la lumière ».Le temps est la meilleure fabrique de littérature, ce temps qui se dépose sur le souvenir et l’efface peu à peu. Il s’agit alors de créer cette forme de vécu réinventé par l’écriture. On ne dira jamais assez le supplément de vie dont profitent les lecteurs en faisant ces éternels cent pas dans l’espace intime de la littérature. Denys-Louis Colaux, dans son dernier livre, Ce que, s’il fallait croire, je croirais avoir été, a particulièrement accompli cette transmutation par une langue puissante et subtile.Voilà un livre majeur dans l’œuvre de l’auteur et un livre qui compte dans le champ du souvenir amoureux. Deux…