La gaieté me sidère, le recueil poétique de Clarisse Michaux s’est écrit depuis un déchirement, depuis une révélation livrée par une séquence du film de Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles. La spectatrice du film entreprend un pèlerinage qui gravite autour du film, du personnage de Jeanne, dans une attention à l’espace de la répétition, à la monotonie des gestes d’une ménagère enfermée dans la routine d’une vie. J. D., ses tâches ménagères et ses clients, la même chose. J. D., son fils, une dévitalisation de l’existence. C’est au cœur de l’expérience de la durée délivrée par Jeanne Dielman, filmée par Chantal Akerman que Clarisse Michaux s’installe, dans un dialogue avec la ménagère-prostituée de 1975. Comme si…
S’oublier dans l’art, chercher l’être perdu dans les traits d’une peinture, s’amouracher de quelques éclats de couleurs, voilà ce que propose Clarisse Michaux avec Bleu Parking, publié chez Lamiroy. Un nouvelle où la mélancolie s’accorde avec les teintes et les nuances de bleu.
S’oublier dans l’art, chercher l’être perdu dans les traits d’une peinture, s’amouracher de quelques éclats de couleurs, voilà ce que propose Clarisse Michaux avec Bleu Parking, publié chez Lamiroy. Un nouvelle où la mélancolie s’accorde avec les teintes et les nuances de bleu.
Ce sont d’abord les couleurs qui se dégagent à la lecture de Bleu Parking : c’est le rouge vif d’un manteau de femme, un peu passé, et puis le bleu ruisselant, celui de quelques larmes versées…