Exil forcé ou volontaire, exil nécessaire. Oui, on part pour ne pas suffoquer. Mais il y a des champs de bataille à traverser. Au Liban, le taxi est collectif. Entre passagers et chauffeur, les discussions vont parfois bon train, dans ce qui devient un lieu public ambulant, espace de vie et de rencontres éphémères. Barrack Rima a choisi d’y planter la trame de son histoire pour mieux parler de Tripoli, sa ville natale.Ce bédéaste bruxellois né au Liban en 1972 quitte son pays et suit des études à l’Académie Royale des Beaux-Arts à Bruxelles en 1991, puis poursuit sa formation en étudiant le cinéma à l’IAD. Il fait partie du collectif Samandal, primé au festival d’Angoulême en 2019. Après avoir raconté la capitale libanaise dans Beyrouth, la trilogie, il consacre…