Anne-Cécile Huwart

PRÉSENTATION
Anne-Cécile Huwart est journaliste indépendante. Elle a travaillé et travaille pour différents médias dont Le SoirMoustiqueLe Vif l'Express ou encore Médor, sur des enquêtes et des reportages au long cours. Elle a été finaliste du prix Belfius 2019. Mourir la nuit est son premier livre. À la croisée du journalisme et du policier, son récit se situe dans un genre peu exploré en Belgique : la littérature du réel.
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

S’il est un domaine de la vie que l’on connaît essentiellement par la fiction, c’est bien celui de la criminalité. On est nourri de romans policiers, de films noirs, criminels, de séries télévisées, téléchargées ou en flux diffusées, de Faites entrer l’accusé… On absorbe les gestes (la gesticulation parfois) des enquêteurs, les techniques scientifiques, les procédures judiciaires au point de finir par les croire vrais alors qu’ils ne sont que vraisemblables (et encore…), qu’ils sont nourris autant par leur propre mythologie que par la réalité du terrain. Davantage ? Qu’en sait-on vraiment ? Pour dépasser la fiction, Anne-Cécile Huwart, journaliste spécialisée dans les affaires judiciaires, la santé, l’enseignement, le social est allée observer au plus…


Karoo

Karoo saute à pieds joints dans les nuits meurtrières de Bruxelles en compagnie de la journaliste Anne-Cécile Huwart ; deux morts, deux enquêtes, le visage d’une même époque.
D’un côté, il y a l’imaginaire collectif irrigué par les séries policières, des plus high-techs aux plus poisseuses… De l’autre, la réalité froide et nue, plus terre à terre mais néanmoins saisissante ; plus parlante aussi et révélatrice de l’esprit de notre société. Disons-le d’emblée : le travail de Anne-Cécile Huwart est essentiel. Il devrait s’agir d’un exercice constant, d’une grande entreprise partagée par de nombreuses journalistes1 travaillant à rendre compte du déroulement de la justice en Belgique. Malheureusement, la lectrice se trouve en présence d’une exception…