Tristan Alleman

PRÉSENTATION
Tristan Alleman, né à Mons, est bibliothécaire. En tant qu’auteur, il privilégie le texte court, entre la poésie et la nouvelle. Il a publié Sarabandes aux éditions du Chat polaire et Sidérales aux éditions Traverse. C’est pour un recueil de 2018, paru chez le même éditeur, qu’il a reçu le prix de Littérature Gauchez-Philippot : Fugitives. Tristan Alleman a par ailleurs édité Avoir fleurs, en 2021, aux Editions du Cactus inébranlable. Même les pierres (contes et nouvelles) est à paraître aux éditions Traverse.

BIBLIOGRAPHIE


PRIX


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Dans Tes yeux, qui ouvre ce nouveau recueil, publié après Fugitives en 2018 (qui concernait davantage les nouvelles), Tristan Alleman dit « vouloir la souplesse du flot et la simplicité du monde ». Voilà un vers particulièrement programmatique de son œuvre poétique limpide, constituée de textes courts, qui « s’interstice, se glisse, se faufile et s’esquisse » entre les genres. Assemblées en cinq parties qui tantôt affichent une symbolique claire (III Prénoms, circulant entre Françoise, Laura, Élise ou Blanche, héroïnes rêveuses et vaporeuses) tantôt laissent le champ ouvert à des échappées plus amples (II L’air pur, V Envol), ces Sidérales ont été glanées dans un espace-temps de vingt-cinq ans, mais témoignent toutes d’un rapport direct et sans fard…


Le Carnet et les Instants

Depuis Prélude jusqu’à Silence, Sarabandes de Tristan Alleman sculpte 88 pages de petits objets littéraires qui sont autant de déridantes dérisions et de petits dérèglements. Vingt heures : l’heure du crime. Le fantôme est en avance. Chaque textes est un petit pavé astucieusement taillé et amusément jeté dans la marre du bon sens. Il éclabousse l’esprit de pensées nouvelles a priori sans connexions. Pourtant pertinentes : Que seraient châteaux et manoirs sans leur hantise ?Ceci est à réfléchir dans Le train, en regard du cou d’une girafe dont le moral en prend un, suite à son obscure condamnation à la pendaison. Ce qui nous déraille via Jadis à Les pleurs, détaillant certaines raisons « absurdoniriques » pour lesquelles les hommes s’enlarment. Et ce n’est…


Le Carnet et les Instants

Aux éditions du Cactus inébranlable, le mystère des titres est souvent un jeu de pistes et de cache-cache avec le bon sens. Tristan Alleman et son dernier opus Avoir fleurs n’échappe pas à la règle… Nous étions évidemment particulièrement soucieux de découvrir le sens de cette étrange locution verbale, « avoir fleurs ». Interrogé sur le sens de ce titre, l’auteur nous rappelle l’émotion toujours présente et sa joie à la lecture des poèmes de Géo Norge à qui il dédie ce recueil.En effet, la solution à ce mystère grammatical était logée dans la suite des titres des recueils de Norge… Les oignons et  quelques années plus tard Les oignons sont en fleurs. Avoir fleurs poursuivait la floraison poétique et ces fleurs poussaient donc définitivement dans l’imaginaire…


Le Carnet et les Instants

Ce sont les quatre éléments, ceux en qui les Antiques voyaient l’origine de l’univers, qui mènent la ronde de ce recueil de nouvelles. L’auteur les y convie en de brefs récits qui s’inscrivent pleinement dans notre modernité. Les personnages qui apparaissent au fil des pages évoluent sous leur empire et sont parfois à leur merci. L’évocation des forces qui étaient invoquées jadis pour décrire la composition de notre monde trouve ici une déclinaison placée sous le signe de la variété.

Voici un jeune homme fasciné par les volcans qui entraîne sa belle dans l’ascension d’un cratère brûlant pour lui délivrer un message essentiel. Là, un père accompagne vers l’eau son fils dont la morphologie présente des branchies et qui ondule de plaisir dans un…