Né à Ixelles le 8 février 1946, Serge Meurant est le fils du poète et folkloriste René Meurant et de l’illustratrice Elisabeth Ivanovsky. Ainé de trois enfants, il décrivait lui-même son enfance comme « heureuse », passée dans « un milieu intellectuellement privilégié« .
Il a pratiqué la poésie dès l’adolescence. Auteur de nombreux recueils, il professait une foi indéfectible en le pouvoir du verbe poétique :
La poésie constitue ma colonne vertébrale. Elle est mon souffle et ma raison d’exister. Je n’ai jamais douté fondamentalement de son efficacité à traduire les événements qui ont marqué mon existence et le « monde abîmé » qui est le nôtre.
Son oeuvre poétique s’est par ailleurs développée dans le…
Le regard d’un écrivain-poète sur le travail d’un artiste qu’il suit depuis quelques dizaines d’années. Un parcours sensible que Serge Meurant partage avec nous dans son livre Visites à l’atelier du peintre Arié Mandelbaum.Il y a réuni les textes écrits à partir des années septante : évocations des tableaux et dessins évoluant au fil du temps, fragments poétiques…C’est en 1977 que l’auteur découvre cet atelier, « vaste comme une scène de théâtre », baigné de lumière entre une grande verrière et de larges fenêtres. Il décrit les toiles exposées et formule déjà cette intuition : « Mandelbaum évoque le fou, notre double éveillé qui parle nos lapsus, nos actes manqués et révèle souvent notre vérité profonde ».Il observe comment la photo d’actualité…
Vivre au milieu des livres, quel amoureux de la littérature, quel fervent lecteur n’en a rêvé ? Une vision romantique de la vie de libraire, née à l’adolescence, et que le passage des années, le sens des réalités ont tempérée sans l’altérer. Une librairie demeure un royaume, un monde où palpitent des histoires, des pensées, des émotions, des songes… Et rencontrer un libraire de vocation, de passion, de conviction nous ouvre des horizons, des vibrations… Singulièrement un libraire bouquiniste, si l’on en croit l’ode exaltée de John Cowper Powys : « Ah ! le splendide conservatoire de toutes les folies humaines qu’une boutique de livres d’occasion ».Serge Meurant et Frédérique Bianchi ont longuement conversé, alors qu’il était hospitalisé, avec Jean-Pierre…
Avec Empreintes, Serge Meurant se signale une nouvelle fois par une poésie ayant la générosité d’être choisie. Le Cormier publie une poignée de textes simples et brefs, sortes de comptes rendus, entre manifestations du réel et projections métaphysiques.Le dernier livre de Serge Meurant semble à juste titre vouloir porter le moins d’empreintes possible. Ce grand format de vingt-trois centimètres se distingue par son dépouillement : la traditionnelle couverture blanche du Cormier, sur laquelle nous trouvons les indications minimales (auteur, titre, éditeur, prix, ISBN et code-barres). Entre ces éléments, de grands espaces vierges informent sur un sens de l’économie que le reste du livre ne démentira pas.Chacune des six sections dont se compose le recueil (« Récit de…