Les recueils de Pascal Leclercq sont toujours aisément reconnaissables. Principalement parce qu’ils sont beaux. Son dernier recueil, Hélium, paru aux éditions La Dragonne, ne déroge pas à cette règle. Le poète, imprimeur à ses heures, soigne l’objet : aussi Hélium présente-t-il « des allures d’album vinyl », notamment par son format carré et sa couverture, d’un rouge vive et presque soyeux au toucher. Cette dense quadrichromie interpelle et pousse à la lecture. Quelle lecture ? Paru en septembre dernier, Hélium est avant tout le produit d’une collaboration poétique et artistique entre Pascal Leclercq et Jac Vitali. Le recueil se lit comme un journal apocryphe, découpé en quatre saisons où chaque partie comprend différentes strophes, souvent courtes, parfois…