L’adolescence est un labyrinthe. On y entre au sortir de l’enfance et on en cherche l’itinéraire et la sortie pour entrer dans l’âge adulte. À la suite de deux amies qui sont au cœur de son premier roman, Ariane, Myriam Leroy nous déroule quelques fils pour traverser cette période qualifiée d’ingrate.La narratrice est née au cœur du Brabant wallon, déjà tout un programme à ses yeux, dans une famille catholique, conventionnelle, ennuyeuse à mourir (et notre héroïne a de fréquentes velléités de suicide), qui mène une vie de privations, mais qui se gargarise d’appartenir à la bourgeoisie nantie. À tel point que leur fille s’est mise à haïr les riches du BW, « Haïr les riches, qu’ils soient ou non gentils, haïr davantage les gentils, les riches philanthropes,…
L’univers des réseaux sociaux et des échanges écrits qui s’y déroulent inspire peu à peu les auteurs de romans, donnant une nouvelle forme d’expression au genre épistolaire de longue date exploité par les gens de lettres. Correspondance réelle ou simple prétexte à une mise en forme d’un récit, il est pratiqué dans Les yeux rouges sous une variante seconde, dans la mesure où la narratrice nous relate le contenu des envois reçus sans nous les livrer donner in extenso.Tout débute avec un message d’un homme qui se présente comme un admirateur qui souhaite entrer en contact avec la journaliste dont il apprécie les chroniques. Cette dernière a en commun avec l’autrice de sévir au sein des services d’un opérateur public et de pratiquer volontiers la provocation et…
Fin 2020, sur la pelouse d’honneur de la Seconde Guerre mondiale du cimetière d’Ixelles, Myriam Leroy, journaliste et écrivaine, découvre Marina Chafroff, un nom de femme au milieu de prénoms exclusivement masculins. Mais ce qui l’interpelle le plus, c’est le participe passé qui résume sa fin tragique, ce mot qui fait froid dans le dos, jeté sans ménagement au visage des visiteurs du lieu de mémoire : « DÉCAPITÉE ».Fruit du hasard, œuvre du destin ou carrément de forces occultes guidées depuis l’au-delà par la défunte, qu’importe, la rencontre est décisive. C’est le début d’une enquête pour la journaliste, le sujet d’un roman pour l’écrivaine. Et pour que l’imagination de celle-ci n’altère en rien la rigueur de celle-là (et inversement), les…
Un an et demi après Ariane, la journaliste et écrivaine belge Myriam Leroy nous livre un second roman très sombre, à l’atmosphère oppressante, qui nous confronte brutalement au sexisme et au harcèlement rendus plus pernicieux encore par les réseaux sociaux.
Les yeux rouges met en scène une jeune journaliste, jolie et cultivée, relativement connue du public grâce à ses chroniques radiophoniques acérées. Lorsqu’un certain Denis prend contact avec elle via Facebook, c’est le début d’une descente aux enfers. Cet inconnu se présente comme un admirateur de son travail en quête d’une discussion intellectuellement stimulante. D’abord flagorneur, Denis prend ses aises, tel un vil parasite, pour se muer en harceleur sexiste et destructeur dès qu’il se voit, pourtant…
Que dire de quelqu’un que l’Histoire semble avoir oublié ? Raconter l’acte extraordinaire d’une personne ordinaire, c’est la mission que s’est donnée Myriam Leroy dans Le Mystère de la femme sans tête, entre réalité et imaginaire, sous forme de thriller journalistique.
Que dire de quelqu’un que l’Histoire semble avoir oublié ? Raconter l’acte extraordinaire d’une personne ordinaire, c’est la mission que s’est donnée Myriam Leroy dans Le Mystère de la femme sans tête, entre réalité et imaginaire, sous forme de thriller journalistique.
En 1942, Marina Chafroff, jeune femme de 33 ans, réfugiée russe en Belgique depuis une quinzaine d’années, mère de deux enfants, est condamnée à mort à la prison de Cologne, sur ordre d’Hitler en personne,…