Marianne Van Hirtum   1925 - 1988

PRÉSENTATION
Fille d’un psychiatre, Marianne van Hirtum grandit dans les années 1930 à l’ombre du sanatorium du Beau Vallon, tenu par les sœurs de la Charité de Gand à Saint-Servais, près de Namur. Père fantasque, mère bigote. De santé fragile, elle échappe au dressage scolaire. Elle s’exerce en revanche très tôt au dessin, écrit des vers, crée des marionnettes. Ses poèmes de jeunesse sont publiés par Pierre Seghers en 1953. À Paris, sa ville d’adoption, elle fait la connaissance de Jean Paulhan qui accueille son recueil Les insolites chez Gallimard (1956). Mais la rencontre décisive est, la même année, celle d’André Breton. Deux ans plus tard, elle rejoint le groupe surréaliste et participe à l’Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme (1959). Comme le Rimbaud de la Saison en enfer, elle a horreur de tous les métiers et décide qu’elle n’en aura aucun, pas même celui d’artiste. C’est donc dans la plus grande discrétion qu’elle écrit les poèmes réunis plus tard sous le titre La nuit mathématique (Rougerie, 1976), produit des centaines de dessins à la plume, sculpte des dizaines de statuettes magiques. Après la mort de Breton, elle se rallie à ceux qui refusent la liquidation du mouvement qu’il avait fondé, participe au Bulletin de liaison surréaliste (1970-1976) et à la revue Surréalisme (1977). Elle meurt à Paris en 1988.
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

L’arbre de Diane vient de rééditer quelques textes de Marianne Van Hirtum dans sa collection « Les deux sœurs », qui « entend révéler des voix de femmes ».Marianne Van Hirtum est née en 1935 à Bricniot (Saint-Servais, Namur) dans « un endroit réputé pour ses sources et ses fées ». De santé fragile, elle évite l’école en suivant des cours privés dispensés par des religieuses. Rapidement, elle part vivre à Paris, laissant au pays un père directeur d’hôpital psychiatrique et une mère bigote.Elle dit n’exercer aucun métier, « pas même celui d’artiste », parce qu’elle n’en aime aucun. Elle écrit, dessine, construit des marionnettes.À Paris, elle côtoie Pierre Seghers et Jean Paulhan qui publient ses poèmes de jeunesse (1953 et 1956). Elle rejoint…


Karoo

La vie fulgurante de Marianne van Hirtum est un livret plein de sensibilité, publié par l’Arbre de Diane. Des vers qui volent entre nature envoûtante et solitude grise.
La vie fulgurante de Marianne van Hirtum est un livret plein de sensibilité, publié par l’Arbre de Diane. Des vers qui volent entre nature envoûtante et solitude grise.
En me baladant sur les sites des maisons d’éditions, j’étais tombée sur L’Arbre de Diane, une maison d’édition qui met à l’honneur la poésie et les femmes, qu’elles soient rêveuses ou scientifiques, parfois les deux à la fois.

La couverture de La vie fulgurante m’avait retenue sur une des pages de présentation d’auteures : je ne sais pas ce qui, du rose ou du visage goguenard et mélancolique, clope au bec,…