La maison d’édition Bleu d’encre avec son si joli logo, poursuit sa publication de recueils de poésie. Claire, soignée et aérée, au format 11 x 19 cm sur papier crème, elle offre aujourd’hui son vingt-deuxième numéro à Marcelle Pâques, « femme ordinaire, vie ordinaire en apparence », m’écrit-elle par email. Cependant : La tête à l’envers / Les pieds dans les nuages / La vie dégrafe son corsage.L’auteure m’expose que Le cristal des jours signifie « ne retenir que le meilleur des jours ». Or ce quartz incolore, remarquable par sa limpidité et sa pureté, s’il évoque la clairvoyance, voire l’avenir (en boule), il figure aussi une très grande fragilité. Autant de qualités composant le précieux prix du bonheur. Et puis il y a aussi le cristal de l’eau,…
« Secrétaire, dans une autre vie. Retraitée, elle peut désormais donner libre cours à sa fantaisie » raconte l’excipit titré Marcelle Pâques, dans ce nouveau livret chez Bleu d’encre. « Femme ordinaire. Vie ordinaire en apparence, car l’extraordinaire est là dans le quotidien », lit-on ensuite pour expliquer les trente-trois textes courts qui précèdent et forment un bloc-notes de réflexions et sentiments. La généreuse préface d’Éric Allard saisit bien l’intention de l’auteure : L’art de la joie. Sur la couverture, au-dessus de l’illustration enfantine par Catherine Hannecart d’une semeuse de coquelicots : Le cœur en balade.Le monde est dérisionKafkaïen, drolatiqueSi nous détricotionsL’écharpe pathétiqueLes allitérations de K, R, T et les…