Les questions de genre traversent l’ensemble de notre société et il ne se trouve pas un jour où l’actualité n’alimente pas le débat sur les relations hommes-femmes, rendant chaque fois plus indéfendables les inégalités qui subsistent et, partant, les raisonnements et comportements qui les entretiennent. La littérature n’échappe nullement à ce mouvement de fond auquel elle a précisément largement contribué depuis des décennies.En 2014, Karine Lambert publiait L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, qui lui a valu le prix Saga café 2014 du meilleur premier roman belge. Ce livre a connu un succès significatif qui dépasse de loin nos frontières et celles de la francophonie. Il met en scène cinq femmes qui ont décidé de faire maison commune et ont choisi…
Marcel perd brutalement sa femme Nora, le grand amour de sa vie ; tous deux vivaient dans la nostalgie du pays perdu, l’Algérie. Marguerite devient la veuve d’Henry, le notaire respecté, auprès de qui elle a passé une vie terne. À l’âge de 78 ans, que peut-elle encore envisager de vivre ? D’autant qu’elle porte un deuil plus ancien, celui de sa sœur Hélène morte accidentellement cinquante ans plus tôt, qui a éteint toute joie dans son existence. Deux expériences de deuils radicalement différentes, décrites en contrepoint : celle d’un bonheur interrompu et celle d’un manque de vie.Et puis la rencontre. Est-ce un concours de circonstances, le destin ou le hasard, ainsi que le résume le thème de la dissertation de philo du petit-fils ? « On ne refuse pas la…