Jules BOULARD

PRÉSENTATION
Jules Boulard est né à Marche-en-Famenne, le 21 février 1938.Marié à Claudine Loppe.Origines familiales :Côté maternel: Jéhonville, famille Pirot-Evrard (apparentés à Paul Verlaine).Côté paternel: Chanly, famille Boulard-Charlier."Mon père ayant été sous-officier de gendarmerie, nous avons dû déménager à de nombreuses reprises lors de chacune de ses promotions (Marche, Arlon, Péruwelz, Yvoir, Dison, Huy) mais c'est le village de Jéhonville qui est resté mon point d'attache et la terre de mes racines."Ecole primaire à Arlon.Etudes secondaires à l'Athénée royal de Dinant.Licencié en Philologie romane, Université de Liège 1960, cplt Histoire de l'art et archéologie.Thèse: une étude de dialectologie wallonne sur le chestrolais dans la commune de Jéhonville (Atlas linguistique de Wallonie, N° 38). Officier de réserve - Arlon.Professeur de latin et grec à l'Athénée communal Saucy, à Liège.Professeur de français et histoire à l'Athénée royal de Dinant.Professeur de français à l'Athénée royal de Châtelet. (En outre, chargé du cours d'expression écrite et verbale à L'Université du Travail P. Pasteur, en secrétariat de direction, et chargé du cours d'Histoire du Théâtre, de la Littérature et de la Philosophie à l'Académie de Mont-sur- Marchienne).Proviseur à l'Athénée royal de Fleurus et, ensuite, à l'Athénée royal de Châtelet. Préfet des Etudes à l'Athénée royal E. Solvay à Charleroi.Membre de la Société des Poètes français.Retraité depuis le 1er septembre 2002."Ecrire est un besoin et un plaisir par lequel on explore et anime diverses individualités, à commencer par soi-même. Et auquel je n'ai pu vraiment me livrer enfin qu'à partir de la retraite"
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Premières images de La morsure du feu : un matin de septembre 1929, où « la campagne ruisselle de soleil. Il y a plein de papillons et quantité de petites sauterelles, des chants d’oiseaux ; les hirondelles plongent vers l’eau pour en avaler une goutte au passage puis rebondissent en plein ciel, signant une arabesque fulgurante entre les ramures des aulnes et des saules. L’été jette toutes ses dernières forces en septembre ».Première rencontre avec Aubain, bientôt quinze ans, « militant de l’école buissonnière » (il ferait volontiers aussi l’église buissonnière !), vagabondant par les prés, les bois et surtout les rives de la Lesse, « confidente de ses rêves et de ses peines », au grand dam de sa mère, Fine, qui le traite de vaurien, de graine de bandit.…