Au long de Vers Sarajevo, Joël Schuermans nous entraîne dans une étonnante « errance ferroviaire », ainsi qu’il a sous-titré son livre.Nous nous aventurons avec lui dans une exploration des Balkans, dont Sarajevo incarne « un point de mire, un col à atteindre, un cap à suivre, une destination à rêver ».Ce « coureur de rails » invétéré, qui double son intense curiosité d’un souci exigeant de fidélité à ce qu’il voit, rencontre, observe, nous fait vivre les étapes, paysages, villes d’un voyage au long cours, haché d’interminables attentes d’un train, les retards d’horaires ne se comptant pas.Le train n’est pas le mode de déplacement favori des Croates, qui lui préfèrent le bus pour son offre plus souple et diversifiée. « Là comme ailleurs, soupire…