Après Les Sirènes d’Alexandrie (Actes Sud, 2008), c’est à nouveau dans la capitale belge qu’on retrouve Antoine Daillez, ancien journaliste fraîchement rentré d’Israël, où, reconverti en psychologue, il a œuvré durant plusieurs années au service d’une association spécialisée dans le soutien des victimes de guerre, aux côtés de son épouse et ex-prostituée, Sonia. Mais ça, c’était avant… Avant la trahison, la rupture, le chagrin, la solitude. À Saint-Josse où il occupe désormais un petit appartement en solo, Daillez laisse les jours filer, tous semblables, ponctués par les quelques visites de rares amis et rendus moins pénibles par le vin – du Chardonnay – qu’il écluse à toute heure.Une lettre de Gilles le sort de sa léthargie en même temps qu’elle…