Emmanuelle Dourson

PRÉSENTATION
Née à Bruxelles en 1976, Emmanuelle Dourson fait des études de Langues et littératures romanes à l'Université de Louvain. Alors que sa vie personnelle et professionnelle l’ont éloignée progressivement de la littérature et de l’écriture, une rencontre la remet sur ce chemin. Elle écrit quelques nouvelles avant de se consacrer à un texte plus long qu’elle propose à un éditeur : les éditions Grasset publient Si les dieux incendiaient le monde en janvier 2021. Reçu favorablement par la critique, le roman passe relativement inaperçu en France où les libraires ont subi les fermetures obligatoires et évitent les nouveautés en pleine pandémie. Mais si, là-bas, le livre mène une vie solitaire dans les entrepôts du distributeur, en Belgique il figure en bonne place dans les librairies, reçoit l'accueil chaleureux des critiques et des lecteurs et vaut à son auteure d'obtenir une bourse de découverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l'écriture de son deuxième roman. Entre-temps, Si les dieux incendiaient le monde entre dans la sélection de plusieurs prix avant de remporter, en février 2022, le Grand Prix du roman de l'Académie Royale de langues et de littératures françaises de Belgique.
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Le Carnet et les Instants

Alors que l’on dit les maisons d’édition moins enclines à publier des premiers romans en ces temps tourmentés, Emmanuelle Dourson s’est frayé un chemin vers les tables des libraires. Son singulier Si les dieux incendiaient le monde parait chez Grasset pour la rentrée littéraire d’hiver. Au centre du roman, une famille bruxelloise, avec ses tensions et ses non-dits. Et au cœur de cette famille : une absente, Albane, pianiste virtuose, qui a claqué la porte une quinzaine d’années plus tôt, a quitté l’Europe et n’a donné depuis lors pour seul signe de vie qu’une carte postale annuelle et laconique. Entre les membres de la famille demeurés en Belgique – les parents, la sœur, et les nièces qui n’ont pourtant jamais connu leur tante – un fragile équilibre s’est…


Karoo

L’histoire d’une famille déchirée, pourtant unie par des liens indissociables, et la rencontre de ces voix qui traversent les temps, dans Si les dieux incendiaient le monde, premier roman d’Emmanuelle Dourson. Le roman débute avec Jean, un homme vieillissant et souffrant, qui voit ses souvenirs avec sa fille Albane remonter progressivement. Celle qui s’est enfuie il y a quinze ans et dont il suit la carrière de pianiste à travers les journaux est finalement de retour en Europe. Il ne connait pas la jeune femme qu’elle est devenue, mais se raccroche à elle à travers l’image de l’enfant et de l’adolescente qu’il a connue, seul lien qui les unit encore. L’éloignement, une blessure presque aussi physique que la jambe blessée de Jean, le fait souffrir en permanence.…