Résultats de recherche pour “Christophe%20Poot” 1 à 30 (135)

Le centenaire d'Émile Verhaeren

À propos du livre La commémoration du centième anniversaire de la naissance d'Émile Verhaeren a connu, durant l'année 1955, un éclat exceptionnel. Non seulement en Belgique,…

La menace

Août 1492. Christophe Colomb met le cap à l'ouest, pour ouvrir une nouvelle route des Indes. Christophe Colomb ne sait pas ce qui l'attend; Christophe Colomb ne sait pas que B2-4AC, qui se fait…

Théâtre

Portrait par Jean Tordeur Introductions de Heinz Klüppelholz À propos du livre Né à Mons au lendemain de la première guerre, neveu et filleul de Charles Plisnier, à la mémoire de qui il voue…

Bastogne à la veille du choc - N°01/19

Le sacrifice des hommesAu coeur du premier mook 1944, on découvre le sacrifice des hommes qui ont sauvé Bastogne. Sans eux, cet endroit stratégique serait tombé…

Normandie. Utah, la plage stratégique!

La bataille du CotentinL'attente pour le Jour J est interminable. La soif de passer en fin à l'action est insatiable. Certains veulent en finir enfin?! D'autres…

Poèmes I

L'Arbre à Paroles a publié en deux volume une rétrospective du travail poétique d'Eric Brogniet entre 1982 et 2000, à l'exception de deux oeuvres encore disponibles à L'Age d'Homme. Les recueils…

La paume plus grande que toi

Nour a dix mille visages et change à chaque seconde ses cils ses jambes s’allongent déjà et le temps de détourner les yeux de lui pour retrouver…

Les sœurs noires

Polygraphe, Philippe Remy-Wilkin l’est assurément. Depuis que sa vie se fond avec l’écriture, il publie en alternance romans, contes illustrés, nouvelles (dans…

Quatrains de bouquiniste

Depuis quelques années, Christophe Gilot exerce le formidable métier de bouquiniste dans son repaire baptisé « À l’enseigne du commissaire Maigret » à…

Cent cinquante grammes de Christophe Colomb

Alice commente un vieux cliché d'elle pris avec son amant de l'époque, Vincent, lors d'un voyage raté à Séville. Pendant…

Contes de minuit et autres nouvelles

Émile Verhaeren est depuis longtemps reconnu comme un des sommets de la poésie belge de langue française. Il faut se replonger dans…

Impressions voyageuses

Emmanuelle MÉNARD , Si vous croyez que l’amour a donné son dernier baiser …, Coudrier, 2019, 59 p., 16 €, ISBN : 978-2-39052-001-6 Parmi les plus grands…

Deuce

Christophe Van Staen (textes) et Olivier Spinewine (dessins) ont initié ce livre par un ping-pong créatif et jubilatoire, sans autre contrainte que le lien sémantique (même décalé, même…

Konvalescens : Stockholm 1906

Après, notamment, le superbe Hareng couvre-chef et autres chansons de marins , le dessinateur et auteur Christophe Poot nous revient avec le non moins…

Du fantastique à ses subversions dans la littérature belge francophone

Si le terme «  fantastiqueur  » a été forgé par Théophile Gautier en pleine apogée…

Poésies belges

La plaquette rassemble 12 poètes et poétesses aux styles et thèmes variés ayant publié entre 2000 et 2020. Avec :  Jan Baetens  Aurélien Dony  Rose-Marie François  Zaïneb Hamdi  Jacques Izoard  Maud Joiret …

La tribu Bodart-Richter : Entre écologie et poésie

Florence RICHTER et François OST (dir.), La tribu Bodart-Richter. Entre écologie et poésie, AML Éditions, coll. « Archives du…

Je pensai donc je fus : Aphorismes complets 1993-2023

«  Le temps d’apprendre à vivre, on est mort de fatigue.  » «  Jadis, je disais ‘Je vais mourir…

Jacques Cels : Un architecte du sens

Jacques Cels apparaît comme un audacieux architecte du sens, dont les proses, le théâtre, les essais et les romans sont…

Le songe d’Empédocle

En une quinzaine d’années, à force de manier une plume de haut empennage, Christopher Gérard s’est imposé comme un écrivain atypique, rétif à tout…

Ana & l'Entremonde (T. 1). Par l'Ouest, vers les Indes

1492. Îles Canaries. Ana et Domingo, deux jeunes orphelins, ravitaillent…

Petite plume

Le professeur Plume observe les oiseaux du cerisier pendant des journées entières. Son épouse, Madeleine, aime surtout leurs chants. Elle a même appris à siffler comme eux. Avec son…

Ces mots ajustés au cœur

La collection « Le chant du Cygne » dirigée par le jeune poète Ismaël Billy avait accueilli déjà dans son catalogue des œuvres séparées de Philippe…

Jacques Crickillon ou la littérature en instance d’oubli. Suivi de La poésie est une guerre indienne par Jacques Crickillon

Il fallait un poète pour rencontrer l’œuvre de Jacques Crickillon, pour donner lieu à une danse de planètes mue par la question du geste poétique.   Après la très belle étude de Christophe Van Rossom, Éric Brogniet livre en poète une traversée des créations de l’Apache Crickillon, des cycles d’écriture qui, de  La Défendue  à  L’Indien de la Gare du Nord , de  Colonie de la mémoire  à  Ténébrées , du  Tueur birman  à  Sphère, À Kénalon I et II , portent le verbe au bord du gouffre, sur les cimes de la sécession, loin des bonnes mœurs littéraires. Taillés dans le vif-argent d’une langue réinventant ses pouvoirs comme ses impuissances, la poésie, les nouvelles, les romans de Crickillon se tiennent sur la corde du funambule qui vit la parole comme une expérience de la dépossession, comme une initiation à la diffraction du moi et à la contrée du vide. Si la littérature dans ce qu’elle a de sismique, de réfractaire à l’ordre social naît avec Homère, l’aède aveugle, elle semble parachever son cycle de nos jours, la cécité doublée de la surdité se logeant désormais dans le cirque d’une scène littéraire acquise à l’embourgeoisement, aux grelots du divertissement et du conformisme. La question du devenir, de l’incidence du poème dans un monde qui lui tourne le dos et le piétine — question que pose Jacques Crickillon dans « La poésie est une guerre indienne », son texte en postface — porte en elle le souffle des insurgés, lesquels ne sont les apôtres d’aucune vérité. Le poète comme «  inquiéteur  » (Crickillon), comme horloge qui refuse de marquer l’heure est l’artisan d’une expérience existentielle qui côtoie les gouffres et l’inconfort. On mesurera toute la démesure de l’œuvre «  explosante-fixe  » de Crickillon et de l’analyse qu’en produit Brogniet à sa prégnance relativement clandestine comme si l’époque tenait loin d’elle ce qui la subvertit, ce qu’elle ne peut recycler dans la littérature  trendy , minimalisme creux ou verbiage boursouflé de graisse. Un Indien des lettres ensauvage la grammaire, la sémantique, la Terre, les nerfs, le sang, propage la rigueur de l’anarchie dans une poétique du «  contre  », sœur de celle de Michaux (contre l’état de choses et ses séides). Éric Brogniet plonge à mains nues dans les grands cycles formant des «  cosmographies  », des mondes mythologiques vertébrés par l’amour, le questionnement de la mémoire, la fusion du polar et du chamanique, de l’ivresse et de l’extase. Déchiffreur des convulsions intérieures et extérieures, à rebours de l’assassinat programmé de la poésie auquel on assiste, l’auteur de  Vide et Voyageur , de  Talisman  révèle la nécessité, l’urgence d’un verbe poétique transfigurateur. La ténacité du paria, de l’«  horrible travailleur  » (Rimbaud) enraiera l’extermination des poètes, des Indiens du «  Cinquième Monde  ». Au cœur de sa geste poétique, de son œuvre-spirale comme l’énonce Éric Brogniet, un feu central, le feu de l’amante, de la muse qui a impulsé la poésie de l’amour dont Crickillon est l’un des grands chantres, Ferry C., auteure de nombreux collages qui accompagnent les recueils  Région interdite, Nuit la Neige. Poète, muletier sans provende, qu’on chasse d’une cabane à l’autre, et qui s’en va dormir dans les chapelles abandonnées. Poète : fantôme du muletier sur sa montagne fantôme Élégies d’Evolène.    Véronique Bergen Jacques Crickillon, né à Bruxelles en 1940, nous a donné, depuis  La Défendue,  son premier livre publié en 1968 par André De Rache, jusqu’à Litanies, publié par Le Taillis Pré en 2016, un matériau poétique singulier et brûlant. Et pour tout dire fascinant. Il faut mettre en perspective cette musique lancinante, tour à tour tendre ou violente, qui court tout au long des pages de cette œuvre et la perspective d’écriture qui tend à son propre effacement. Basé sur une respiration interne, qui lui permet, sous la dictée des puissances obscures du lyrisme, d’épouser toutes les formes stylistiques imaginables et de puiser à un vaste répertoire à la fois prosodique et métaphorique, le texte poétique explore, avec une constance remarquable, de vastes territoires imaginaires, fantasmés ou réels, des contrées étranges, une flore et un bestiaire singuliers, souvent, mais pas toujours, exotiques. Le style sensuel, fait de rythmes variés, d’un  double registre verbal, poétique et prosaïque, le recours au procédé de la science-fiction, souvent américaine, à celui des sagesses orientales, du polar, des grands romans d’aventure et de la création d’une mythologie personnelle, définissent la couleur…

Le tas de pierres

Après un premier roman qui avait révélé une écriture audacieuse et bourrée de fantaisie, Christophe Levaux revient…

Hélène Cixous : La langue plus-que-vive

Parfois, l’on comprend la nécessité impérieuse qui voudrait que seuls les écrivains soient habilités à parler…

Illustrer Proust : Histoire d’un défi

En cette année 2022 qui célèbre le centenaire de la mort de Marcel Proust, Jan Baetens rend un hommage de biais à l’auteur d’…