Résultats de recherche 31 à 60 (93)

Adieu à Andrée Sodenkamp (2004)

Elle était l’auteur de Femmes des longs matins (1965), de C’est au feu que je pardonne (1984) et de nombreux autres recueils. La doyenne…

Le Carnet et les Instants - 1er trimestre 2021 - Le Carnet et les Instants 206

Sommaire • Laurent de Sutter, philosophe électrique par Michel Zumkir…

Laurent de Sutter, philosophe électrique

Ouvreur de l’être , de la raison, de la loi, de tout ce qui nous enserre, à quarante-deux ans, le philosophe Laurent de Sutter…

Se chausser d’images: Dominique Rolin et ses cartes postales

Pour Anne Reverseau Dominique Rolin chaussait-elle du 38? C’est ce…

Pierre, papier, pinceau: Alechinsky à l’atelier [Rencontre]

De la peinture à l’image imprimée, de l’huile à l’acrylique, de…

Le Carnet et les Instants - 1er trimestre 2020 - Le Carnet et les Instants 205

Sommaire • Pierre, papier, pinceau: Alechinsky à l’atelier [Rencontre]…

Splendeurs et misères de la critique (1994)

Les maux dont souffriraient aujourd’hui la défense et l’illustration de la littérature, et qu’encourageraient parfois en parallèle une certaine…

Le Carnet et les Instants - 4e trimestre 2019 - Le Carnet et les Instants 204

Sommaire • 1870-1970: un siècle de poésie féminine  par  Gérald Purnelle…

Aux sources du Groupe µ

Il fut une époque où l’on osa rêver qu’œuvrer ensemble, en toute liberté, générait une inventivité, une force et une profondeur que le travail solitaire ou divisé n’apportait pas.…

Dans l’intimité de la bibliothèque de Joseph Ndwaniye

À l’occasion de la réédition , dans la collection patrimoniale Espace Nord, de son premier roman, La promesse faite…

Les Carnets d’un médecin de village (1944) par Louis Delattre

C’est un conteur-romancier qui a l’âme du poète, l’intelligence du penseur et le tempérament du…

Conrad Detrez, enfant du siècle et persona non grata

En 2015, le silence aura été quelque peu assourdissant autour du trentième anniversaire de la disparition de Conrad Detrez. Si…

Patrimoine : Norge le proférateur

Dans les années 1970-1980, une opinion est fort répandue en Belgique francophone : nos trois plus grands poètes vivants sont Marcel Thiry,…

Le Carnet et les Instants - 185 - févr.- mars 2015 - Le Carnet et les Instants 185

Sommaire • Edito : Passages par  Martine Garsou • Du livre…

Gudule, l'écriture en signe de tolérance

En publiant en 1987 chez Syros Prince charmant poil aux dents, Gudule signait son premier opus pour la jeunesse, entamant…

Françoise Mallet-Joris, joyeusement polyvalente

« Écrire des deux mains, et que chacune écrivît le contraire de l’autre ». Un constat que Françoise…

Béatrix Beck, la vraie littérature est hermaphrodite (2003)

Béatrix Beck est peut-être, à 88 ans, la doyenne des lettres françaises. Des lettres…

Le Carnet et les Instants - 190 - avril - juin 2016 - Le carnet et les instants 190

Sommaire • André Romus, 1928-2015 (Hommage) par Maxime Coton…

Le Carnet et les Instants - 199 - 3e trimestre 2018 - Le Carnet et les instants 199

Sommaire • Écrire sur les camps aujourd’hui par Joseph Duhamel…

Le Carnet et les Instants - 193 - 1er trim. 2017 - Le carnet et les instants 193

Sommaire • Françoise Mallet-Joris, joyeusement polyvalente par Jeannine Paque…

Le Carnet et les Instants - 186 - avril - juin 2015 - Le carnet et les instants 186

Sommaire • L’invention du marollien littéraire par  Paul…

Le Carnet et les Instants - 198 - 2e trim. 2018 - Le Carnet et les instants 198

Sommaire • Philosophie activiste, récits spéculatifs et ouverture…

Un prix unique du livre en Belgique francophone

Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) a voté le 18 octobre 2017 le décret relatif à la protection culturelle du livre proposé par la Ministre de la Culture, Madame Greoli.  Ce décret ouvre une nouvelle page de l’histoire du livre en Belgique francophone. Il vise à supprimer progressivement tout mécanisme apparenté à l’ex-tabelle et à réguler le prix du livre dès le 1er janvier 2018 en limitant à 5% durant deux ans (un an pour les bandes dessinées) les possibilités de variation par rapport au prix fixé par l’éditeur. Alda Greoli : «C’est un moment fondateur que l’adoption du décret relatif à la protection culturelle du livre, une manifestation concrète de ce qu’est l’exception culturelle. Un tel projet était attendu depuis trente-cinq ans. Le livre, c’est la manifestation la plus concrète de la culture. Le livre est aussi souvent la première rencontre de l’enfant avec la matérialisation de sa culture. Le prix unique du livre jouera en faveur du maintien d’un nombre élevé et varié de points de vente et d’une offre qualitative et diversifiée.» Le livre est la seconde activité culturelle des Européens et des Belges. C’est un marché qui représente un chiffre d’affaires annuel de près de 245 millions d’euros et un secteur de création majeur, avec notamment la littérature, la bande dessinée et le livre jeunesse. C’est aussi le vecteur de la connaissance scientifique et technique, le support pédagogique principal et un élément clé du débat démocratique. Alda Greoli : «De nombreux pays européens dont nos voisins directs, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, ont légiféré sur le "prix du livre". Tous les exemples étrangers démontrent qu’une protection culturelle du livre permet une distribution et une création de meilleure qualité. À l’inverse, les pays qui ne pratiquent pas de régulation ou qui l’ont abandonnée, se trouvent confrontés à des phénomènes de concentration de distribution et de création préjudiciables à la diversité culturelle.» Le décret est le fruit d’une concertation réussie avec l’ensemble du secteur du livre depuis plus de deux ans. Il entend répondre au mieux aux demandes légitimes de celui-ci : ➢ une plus juste concurrence entre les librairies indépendantes, les grandes surfaces et les sociétés de ventes en ligne en limitant les possibilités de remises ; ➢ la reconnaissance de l’imbrication culturelle et économique des marchés du livre belge francophone et du livre français ; ➢ la maîtrise du prix du livre rendue à l’éditeur ; ➢ la suppression progressive de la « tabelle » appliquée sur un certain nombre de livres venant de France et, par conséquent, la diminution du prix payé par les consommateurs belges pour l’achat de ces livres ; ➢ les spécificités de la production des éditeurs francophones belges, comme celles de la bande dessinées ou des livres juridiques ; ➢ l’accessibilité de la lecture dans les écoles ; ➢ le respect des spécificités du marché du livre numérique, selon des modalités compatibles avec la législation européenne. Principaux éléments du décret / À partir du 1er janvier 2018 ➢ Durant les vingt-quatre premiers mois de vie d’un livre, son prix sera fixe et correspondra à celui déterminé par l’éditeur ou l’importateur. Le détaillant ne pourra appliquer qu’une remise maximale de 5%. ➢ Ce délai est ramené à douze mois pour les bandes dessinées. ➢ Au-delà de ces délais, le prix du livre sera libre. ➢ La vente en ligne est également concernée par le contenu du décret. ➢ Le livre numérique est présent dans le projet de décret avec des mesures propres à ce marché toujours en développement. ➢ Des dérogations sont prévues : une remise de 15% maximum peut être accordée par les détaillants, sur tous les livres, mais uniquement aux établissements scolaires, aux bibliothèques publiques et autres asbl ayant des missions d’éducation, d’alphabétisation ou de promotion de la lecture ; une remise maximale de 25% est autorisée uniquement pour l’achat de manuels scolaires (au sens strict) par les écoles. Le Gouvernement pourra décider de réduire dans un second temps cette remise eu égard à l’évolution du marché. ➢ Un organisme sera désigné par le Gouvernement pour récolter et rendre public gratuitement les informations indispensables au bon fonctionnement du marché du livre : date de mise en vente, prix, identification de l’éditeur, de l’auteur, ISBN… ➢ Une commission indépendante de règlement extrajudiciaire des litiges sera créée, auprès de l’administration, par le Gouvernement au terme d’un appel public à candidatures. ➢ Un comité d’accompagnement sera instauré pour accompagner la mise en œuvre du décret, répondre aux questions des associations professionnelles et proposer au Gouvernement des recommandations. ➢ Dans les trois ans après l’entrée en vigueur du présent décret et ensuite tous les trois ans, le Gouvernement évaluera les mesures d’encadrement du prix du livre. À partir du 1er janvier 2019 : mort annoncée de la tabelle Actuellement, dans les librairies francophones belges, un livre importé de France sur deux porte une petite étiquette masquant le prix imprimé sur la quatrième de couverture. Si vous la décollez, vous découvrirez que le prix initial fixé par l’éditeur a été augmenté de 10 à 17% en passant la frontière ! Cette différence s’explique par une majoration du prix appelée «tabelle» ou « mark up » pratiquée principalement par les deux plus importants distributeurs de livres. Elle était autrefois utilisée pour couvrir les frais de douane et les risques de change entre les francs belges et les francs français. Dans une même communauté linguistique, dans un même marché, dans une même zone monétaire, les arguments pour justifier cette majoration du prix du livre sont devenus anachroniques et difficilement défendables aux yeux du consommateur qui n’hésite pas, du coup, à acheter ses livres sur des sites de vente en ligne gérés par des librairies françaises ou des opérateurs internationaux qui, eux, ne pratiquent pas la tabelle. Grâce au décret, la majoration des prix pratiquée par les distributeurs de livres importés de France sera progressivement supprimée. De manière à permettre l’adaptation des acteurs du marché et éviter une dévalorisation brutale des stocks des livres tabellisés (tant chez les détaillants que chez les distributeurs), une période transitoire est instaurée : du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019, une tabelle maximale 8 % pourra être appliquée et du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020, ce taux sera réduit à 4 %. Les livres imprimés à partir du 1er janvier 2021 ne pourront plus être tabellisés du tout. Dernière étape L’État fédéral ayant gardé les compétences résiduaires pour les matières biculturelles et les institutions établies dans la région bilingue de Bruxelles-capitale (qui, en raison de leurs activités, ne peuvent pas être considérées comme appartenant exclusivement à l’une ou l’autre Communauté), le décret régulant le prix du livre en Communauté française et celui régulant la même matière en Communauté flamande ne couvrent pas tous les points de ventes de livres dans la Région bruxelloise. Un accord de coopération entre ces différentes entités est donc indispensable pour éviter toute distorsion de concurrence entre des détaillants situés à Bruxelles et les détaillants des deux régions unilingues. La Ministre Greoli s’est engagée à conclure cet accord de coopération dans le courant de 2018.   © Service général des Lettres et du Livre…